Cette fois c’est une équipe japonaise qui sacrifie au diktat du réchauffement, décidément coupable de tout : une étude publiée dans Fertility and Sterility suggère que les changements climatiques pourraient bien être à la racine du phénomène de l’augmentation de la proportion de naissances de filles, plus de fœtus mâles étant victimes de fausses couches quand il faisait plus froid ou plus chaud que d’habitude. On en reste à l’état d’hypothèse mais la presse japonaise se passionne pour ces idées, vu l’hiver démographique où s’enfonce le pays, aggravé par le fait que les moins de 40 ans fuient les relations avec l’autre sexe. 61 % des hommes et 49 % des femmes de la tranche d’âge ne sont pas en couple.