Les juifs américains constituent le groupe le plus favorable au « mariage » gay et à l’avortement

juifs américains favorable mariage gay avortement
 
Sur le plan des lois sociétales, les juifs américains constituent le groupe le plus libéral aux États-Unis, celui qui est le plus enclin à soutenir l’avortement et le « mariage » des couples de même sexe. Pour les droits gay comme pour l’euthanasie, en passant par le clonage animal, ils égalent ou dépassent les « sans religion » » dans leurs options contraires au droit naturel, faisant figure de groupe le plus « libertin », pour reprendre le terme utilisé par israelnationalnews.com, le site internet d’Arutz Sheva, un site judaïque identifié comme « sioniste religieux » et basé en Israël.
 
Le sondage Gallup, publié jeudi dernier, relève le fort penchant gauchiste – les Américains diraient « libéral » – des juifs habitant aux Etats-Unis et se revendiquant de leur identité religieuse.
 

Les juifs américains favorables aux évolutions « sociétales »

 
Cela fait longtemps, commente David Rosenberg, qu’« en tant que groupe, les juifs américains ont penché du côté du parti démocrate, une tendance persistante malgré la hausse de leurs revenus moyens ». « Ils gagnent leur vie comme des épiscopaliens, mais ils votent comme des Portoricains », commentait jadis le sociologue Milton Himmelfarb, cité par Rosenberg. En 2012, 69 % d’entre eux penchaient pour Obama, contre 30 % pour son adversaire républicain.
 
Plus encore que les personnes qui se déclarent comme n’appartenant à aucune religion, ce groupe juge moralement acceptable l’avortement et les relations homosexuelles : 76 % sont pour l’avortement, 85 % pour l’homosexualité active, contre 73 et 83 % respectivement chez les sans religion.
 
Pour l’avortement, seuls 38 % des catholiques, 33 % des protestants et 18 % des mormons sont d’accord pour dire qu’il ne pose aucun problème moral ; les sans religion sont 73 % à le penser.
 
Pour ce qui est de l’activité homosexuelle, si 83 % des sans religions la trouvent acceptable, ce pourcentage tombe à 28 % chez les mormons, 41 % chez les protestants et 62 % chez les catholiques. Le suicide assisté recueille 73 % d’opinions favorables chez les juifs, dépassés en cela par les sans religion (77 %) mais tout de même 47 % chez les catholiques, 43 % chez les protestants et 30 % chez les mormons.
 

« Mariage » gay et avortement : le choix de l’apostasie généralisée

 
L’activité sexuelle hors mariage ne pose pas de problème aux juifs américains, selon ce sondage : ils sont 83 % à le dire, à peine moins que les 88 % des sans religions qui sont du même avis. Parmi les chrétiens ou assimilés, les catholiques n’y voient aucun problème moral à 68 %, contre 50 % des protestants et 29 % des mormons.
 
Tout cela semble indiquer l’existence non pas de choix dictés par la religion mais le degré de fidélité à la doctrine et la pratique traditionnelle des religions chrétiennes et judaïques. Ou, pour parler plus clairement, le degré d’apostasie, plus manifeste encore chez les juifs et les catholiques que parmi d’autres croyants. Un large spectre de la société américaine se trouve d’accord pour rejeter la moralité traditionnelle commune à toute l’humanité et exprimée, avec le secours de Dieu, dans les Dix commandements au bénéfice de la civilisation judéo-chrétienne et qui se retrouve dans la loi naturelle imprimée par Dieu dans le cœur humain.
 
Quelle que soit leur religion affichée, on peut constater combien de juifs et de chrétiens américains aujourd’hui pensent, voire agissent comme si Dieu n’existait pas.
 

Anne Dolhein