Le Parlement européen inscrit le « droit » à l’avortement dans la charte de l’UE

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Emmanuel Macron a été l’éclaireur de la culture de mort en faisant inscrire le « droit » à l’avortement dans la Constitution française, et il a naturellement salué les « progressistes » (socialistes et démocrates, centristes et libéraux, verts et gauche radicale) qui proposaient d’inscrire ce même « droit » dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Le vote a été acquis jeudi 11 avril par 336 voix contre 163 et 39 abstentions. Ce texte n’est pour l’instant qu’une résolution, un simple vœu impie, et il faudrait pour qu’il soit effectivement inscrit dans la Charte l’approbation unanime des Etats. Mais si elle était un jour acquise les « progressistes » pourraient l’opposer à Malte et à la Pologne afin de les pousser à changer leurs lois. Il menace également l’objection de conscience. C’est en quelque sorte un projet à moitié abouti de supranationalisation du totalitarisme pro-mort. On relève avec satisfaction que le parti de Giorgia Meloni, assez décevante par ailleurs, a été en pointe de la maigre opposition.