La classe politique et les médias restent sous le choc après la transposition de la guerre israélo-arabe à Sarcelles et Barbès ce week-end. L’extrême violence constatée n’est pourtant pas nouvelle. Elle répond à celle de Tsahal à Gaza.
Elle est la conséquence des principes posés par la république depuis trente-cinq ans : une forte immigration arabe d’un côté, une politique alignée sur Israël de l’autre.
Manuel Valls est le coryphée, le chef du chœur du déni. Il justifie le choix de l’interdiction des manifs par le ministre de l’intérieur – qui a été catastrophique. Il prétend interdire d’importer la guerre judéo-arabe en France, alors qu’elle y est installée depuis trente ans.
Pourquoi transposer la guerre israélo-arabe
Enfin il ne voit dans les événements du week-end que la manifestation de la haine du juif, alors qu’il y a quand même aussi une forte exaspération populaire contre les exactions et les meurtres de l’armée israélienne à Gaza, et contre le refus de Benjamin Netanyahu de négocier. Dans la même veine de l’aveuglement volontaire, on a entendu un préfet parler benoîtement de violences urbaines, ou une habitante de Sarcelles confier sa stupeur, puisque juifs et musulmans s’étaient « toujours bien entendus ».
La réalité est bien différente.
Depuis la moitié des années soixante-dix, on a vu au niveau national et international s’exercer une volonté persistante de persiller l’Europe avec une forte immigration d’origine non européenne et le plus souvent musulmane. Ce phénomène a été préconisé par des rapports de l’ONU et par un ancien secrétaire de l’OTAN, Wesley Clarke.
Les musulmans, suivant leur nombre et leur puissance, adoptent des attitudes diverses, allant de la dissimulation à la domination, de la tranquillité des années soixante-dix en France au califat islamiste irakien.
Gaza, Barbès, Sarcelles : le choc provoqué des civilisations
Aujourd’hui, après les conflits précurseurs du Liban, de la Bosnie et du Kosovo, les néoconservateurs et autres partisans du choc des civilisations étendent à travers le monde une stratégie de provocations de heurts avec l’islam. C’est ainsi qu’ils ont déstabilisé l’Irak baasiste, tenté de faire la même chose en Syrie, et allumé le feu des printemps arabes, qui brûle encore bien en Libye.
Avec pour effet collatéral l’éviction des chrétiens du Proche Orient.
Et pour but ultime de jeter le discrédit sur toutes les religions révélées afin de créer un consortium des religions tolérées par le laïcisme mondial, tel que l’a prêché récemment l’ancien premier ministre espagnol Zapatero. Tout en cassant les Etats nations d’Europe. D’Amsterdam à Barbès, l’immigration musulmane se dresse non seulement pour Gaza mais contre la loi des pays d’accueil.
La police, caillassée par des jeunes et qui doit fuir, ça s’est vu souvent, mais cette fois, ce n’est pas dans une cité défavorisée, c’est à deux pas des grands boulevards. Et les juifs, qui se solidarisent avec Israël, dont les synagogues appellent au soutien de la politique israélienne, sont nommément attaqués, communauté contre communauté. Et les milices juives se défendent. La France entière devient un quartier de non-droit.
La guerre israélo-arabe, c’est ici et maintenant, chez nous.