La révolution sexuelle a du vague à l’âme
Chronique du 12 juin 2014         RITV Texte et Vidéo

 

Le front des associations d’homosexuels et trans se fissure.
Deux exemples d’actualité : les dissensions dans la marche des fiertés le 14 juin, et le mensuel Têtu condamnant le « mister gay » élu par ses lecteurs au mois de mai, coupable de soutenir le Front National.
La révolution sexuelle a du vague à l’âme

Ca a fait du bruit sur FaceBook.

Mathieu, élu Mister Gay en mai par les lecteurs homos de Têtu pour ses pectoraux, a fait marcher son cerveau et manifeste son ras-le-bol de l’insécurité en choisissant le FN.
Ceux qui commettent des actes homosexuels peuvent être de gauche, de droite, d’extrême-droite, avoir envie de se marier, ou, le plus souvent, de ne pas se marier. Comme les hétérosexuels.

La plupart du temps, ils ont peur de l’islam, comme le prouve le succès du parti de Gert Wilders aux Pays-Bas.

La seule revendication majoritaire dans ce milieu est de vivre en paix et de jouir d’un minimum de reconnaissance sociale.
Ca fait moins de bruit mais c’est aussi important, une trentaine d’organisations féminines, féministes et homosexuelles de diverses obédiences, ont refusé de s’associer à la « marche des fiertés » de samedi prochain à Lyon à cause du slogan choisi cette année. Lequel est « Nos corps, nos choix : droit des trans, PMA, IVG, GPA et prostitution ».
 

La révolution sexuelle a du vague à l’âme

Les associations qui ont fait dissidence l’expliquent simplement : « Pour nous, prostitution et GPA, gestation pour autrui sont des violences intolérables faites aux femmes ».
Et d’attaquer « la lesbian and gay pride » en l’accusant de professer un individualisme qui fait le jeu du « machisme » dans le monde, au détriment des plus faibles.
 

Cette fissure dans le front LGBT était inévitable

François Hollande et Christiane Taubira ont concentré leur action sur les réformes dites sociétales tant pour masquer leur inévitable échec économique et social que parce que leur devoir maçonnique est de dynamiter la société. Cette tactique a rassemblé sous la seule bannière LGBT des groupes très différents : des hédonistes tranquilles, la grosse majorité, des révolutionnaires maçons individualistes dont l’objectif est d’en finir avec la nature humaine, et des marxistes dont l’objectif est une révolution du statut de la femme dans la société et de la société par l’intermédiaire du statut de la femme, mais non une modification de la nature humaine.
Ces derniers ont d’ailleurs manifesté par le passé une forme de rigorisme aux antipodes du laisser-aller des matérialistes occidentaux. Ceux qui s’étaient unis le temps de faire passer des lois visant à bouleverser la société française commencent à rouler chacun pour soi vers les objectifs qu’ils se sont fixés.
La révolution sexuelle a du vague à l’âme.