Pour entrer dans l’Europe la Turquie se modernise.
Des travaux gigantesques bouleversent Istanbul. Le parti du premier ministre Erdogan veut prouver que « la Turquie est capable de travailler sur des projets internationaux ».
Les habitants protestent : leur forêt va disparaître, leurs terres ne valent plus rien, ils choisiront sans doute l’opposition aux prochaines municipales. Mais cela ne changera rien, les grands travaux passeront comme le chemin de fer au dix-neuvième siècle en Europe, provoquant la même transformation de l’économie, des us et des mœurs.
La colère populaire n’a pas prise sur la force des choses·