La ville de Tokyo et le gouvernement nippon, copropriétaires de la société Tokyo Metro qui gère le métro de Tokyo, ont introduit la moitié de son capital en bourse, et la cote de l’action a augmenté de 45 % le premier jour. C’est difficile à comprendre pour un Parisien, mais le métro de Tokyo, toujours à l’heure et propre comme un sou neuf, loin de coûter les yeux de la tête en subventions, gagne de l’argent (marge d’exploitation anticipée pour 2024 : 22 %) et distribue chaque année des dividendes. Et pourtant les tarifs, pour les clients, y sont moins chers qu’à Paris. Comment s’y prend-on à Tokyo ? Peut-être Jean Castex, la RATP et les syndicats ont-ils une idée ?