Le JT du 6 janvier 2014
RITV Vidéo


  • Rio : la planète tatouée
  • Pêche : Sénégal maître chez lui
  • Un froid sur le réchauffement climatique
  • Peillon vole (de ses propres ailes) ?
  • Après Mandela Eusebio
  • Dakar naval ?

Rio : la planète tatouée

La semaine du tatouage s’est ouverte à Rio, une ville qui vit dans le culte du corps. Exotisme et différence sont au programme de cet événement qui culminera par l’élection d’une Miss Tatoo 2014.

Allons-nous vers une planète tatouée ?

Le discours et les images sont éloquents. Au delà d’un culte du corps qui ne connaît nulle barrière, le prétexte de l’art et les surprises de l’esthétique, permettent toutes les différences. Le tatouage permet même selon certains de ses adeptes de dépasser la mort. Et surtout de se défaire de toute norme, de tout bon sens, de toute limite, de sorte que les caprices individuels débouchent sur la monstruosité. La planète tatouée affiche comme un manifeste une laideur diabolique.
 
 

Pêche : Sénégal maître chez lui

Tel est pris qui croyait prendre… du poisson ! Les autorités sénégalaises ont arraisonné et saisi un bateau de pêche russe qui braconnait dans leurs eaux territoriales. Exemple d’un pays résolu à défendre sa souveraineté. Sénégal maître chez lui.

Dans la nuit du 4 au 5 janvier, le chalutier russe Oley Naydenov, qui péchait illégalement dans les eaux territoriales du Sénégal, a été arraisonné par un commando de militaires de ce pays. « Nous sommes dans nos côtes, nous sommes dans nos droits, il ne faut pas que des bateaux étrangers viennent piller nos ressources sans aucune forme de justice », a déclaré le ministre sénégalais de la pêche, M. Haïdar El-Ali.

Pillage post-colonial

Le professeur Jacques Marseille, décédé en 2010, avait démontré par ses travaux que la colonisation avait coûté plus cher aux nations européennes qu’elle ne leur avait rapporté ; depuis la décolonisation, au contraire, les ressources des Etats africains sont pillées sans vergogne par les grandes puissances. Il faut se féliciter que lesdits Etats réagissent en prenant les mesures adéquates pour défendre leurs frontières nationales et faire cesser l’exploitation frauduleuse de leurs eaux territoriales, conformément à la législation internationale.
Le bateau russe, dont le commandant a opposé un refus d’obtempérer aux militaires sénégalais lors de son arraisonnement, encourt, outre la saisie de son engin de pêche et de sa cargaison, une amende de 200 millions de FCFA (305.000 euros), qui doublera en cas de récidive.
 
 

Un froid sur le réchauffement climatique

Les ours blancs peuvent se réjouir, la banquise a de beaux restes. L’expédition touristico-scientifique organisée par un climatologue australien pour montrer la réalité du réchauffement climatique reste bloquée dans les glaces antarctiques. Un énième brise-glace envoyé en renfort la sortira peut-être de ce piège glacé, mais pas du ridicule. Ça jette un froid sur le réchauffement climatique.

Chris Turney, professeur de changement climatique à l’Université de Nouvelles-Galles du Sud, en Australie, en a fait l’expérience, plus ou moins scientifique, à ses dépens : désireux de montrer la réalité du réchauffement climatique à une cinquantaine de scientifiques, de journalistes – mais aussi de touristes payant l’excursion, il a souhaité rééditer, à bord d’un navire battant pavillon russe, le voyage entrepris en Antarctique, en 1911-1912, par l’explorateur Douglas Mawson.

Vers un petit âge glaciaire ?

Hélas, si les conditions climatiques auxquelles Mawson se trouva confronté n’étaient déjà pas faciles, celles rencontrées par Turney, en dépit du prétendu réchauffement de la planète, ont été telles que, le 24 décembre, son bateau a été pris dans les glaces. Trois brise-glaces, envoyés à son secours n’ont rien pu faire contre l’épaisseur de la glace, un navire chinois se trouvant même bloqué à son tour.
Selon le centre de recherches américain National Snow and Ice Data Center, peu suspect de « climato-scepticisme », la glace de mer aurait moins fondu en 2013 qu’en 2012. Les Nations-Unies revoient à la baisse leurs prédictions catastrophistes et selon certains scientifiques, le monde pourrait même connaître un Petit âge glaciaire, ce que tendraient à montrer les records de froid enregistrés aux Etats-Unis, avec en particulier des tempêtes de neige qui descendent du Pôle Nord pour balayer le Mid West et New York. De quoi refroidir les ardeurs du GIEC et le lobby du réchauffement climatique.