De LFI à Marine Le Pen en passant par Gabriel Attal, tous les chefs de groupe à l’Assemblée nationale ont fixé à Michel Barnier leurs lignes rouges à ne pas franchir sous peine de subir une motion de censure (pour la gauche, elles sont déjà franchies). En retour, le Premier ministre a lui aussi tenu à spécifier ses propres lignes rouges au gouvernement : « Aucune tolérance » à l’égard du racisme, de l’antisémitisme, des violences faites aux femmes, du communautarisme. « Aucun accommodement sur la laïcité » et aucune remise en cause de la loi Veil sur l’IVG comme du mariage pour tous et de la PMA. Autrement dit, la seule chose sur laquelle Michel Barnier soit intransigeant, c’est le respect du politiquement correct, le catéchisme arc-en-ciel.