Dans un entretien de 15 minutes qu’il a réservé à RITV, Guillaume Bernard – historien du droit et politologue, maître de conférences à l’ICES – analyse les résultats du 1er tour des élections législatives en France. S’il est incontestable que la France a connu une « vague Rassemblement National », il fustige celles et ceux qui craignent une arrivée du RN aux commandes de l’Etat. « Ils agitent la peur du fascisme, explique-t-il, c’est parfaitement grotesque. » « On a trois camps politiques. La droite nationale, le centre libéral et puis la gauche dominée par la gauche radicale de la France Insoumise. Il y a trois camps qui n’ont pas la même cohésion. » Qui tirera le mieux son épingle du jeu, lors du second tour des élections législatives, là est toute la question.
Le Front populaire ? « Une Nupes bis »
Selon Guillaume Bernard, « le cartel électoral de la gauche », LFI en tête, « a réussi à coaguler des forces politiques qui pour autant ne défendent pas exactement les mêmes positions, mais il faut bien le dire, ce n’est pas nécessairement une grande progression et moi je maintiens que la gauche n’est pas en progression dans notre pays ».
« Une France profondément fracturée »
Ce qui inquiète plus particulièrement le politologue vendéen, c’est l’avenir de la France. « Celui qui arrivera au pouvoir aura énormément de difficultés à ressouder le pays et à assurer la paix sociale. »