Cabale contre Mari Stull au Département d’Etat : les manœuvres perverses de l’Etat profond face à Trump

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Voici un nouvel exemple des pressions et des cabales de l’Etat profond social-globaliste contre l’administration de Donald Trump. C’était à la mi-mai, six semaines après que Mari Stull, haut-fonctionnaire nommé par le président, eut commencé son travail de conseiller hors classe au Bureau des organisations internationales du Département d’Etat. Mari Stull avait pour fonction d’assurer que le président Trump soit représenté dûment auprès des organisations internationales auxquels participent les Etats-Unis, et qu’ils financent massivement, telles que les Nations unies. Elle est devenue la cible de l’Etat profond.
 

Mari Stull et son patron Kevin Moley pris au piège dans une réunion

 
Mari Stull et son patron, l’ambassadeur Kevin Moley, venaient juste de revenir de Genève où ils avaient participé à une session de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). A leur retour au Département d’Etat, Erin Barclay, diplomate chevronné du Bureau des organisations internationales, invita une grosse dizaine de fonctionnaires pour un déjeuner de travail. Pendant cette réunion Moly Phee, autre diplomate de haut vol, s’invita impromptu et fit le tour de la table pour demander à chaque participant s’il avait des plaintes à formuler au sujet de Mari Stull. Il prit tout en notes. Un autre diplomate de carrière du même service, Nerissa Cook, était aussi de la partie. L’un des fonctionnaires qui participait au déjeuner de travail confia ultérieurement qu’il s’était senti très mal à l’aise et qu’il avait ressenti une forte pression de la part des inquisiteurs.
 
Quelques semaines plus tard, une première salve d’accusations fut tirée contre Mari Stull dans le très globaliste Foreign Policy. L’article publié le 13 juin prétendait que Mari Stull « enquêtait » sur les employés du Département d’Etat et ceux présents aux Nations unies afin de déterminer s’ils étaient « loyaux » au président Donald Trump. Un comble de la part des inquisiteurs.
 

Foreign Policy énumère une série d’accusations publiques contre Mari Stull

 
Toujours en contravention flagrante avec le secret de l’administration des Affaires étrangères, Foreign Policy prétendait aussi que Mari Stull avait adopté « un style de management fortement sélectif », s’était imposée comme un « cadre dominant » au Bureau des organisations internationales ou avait exigé – un scandale aux yeux de l’auteur – que les références à la « loi internationale » et à « l’ordre international » fussent retirées des référentiels du Bureau. L’article citait « presque une douzaine d’officiels américains » accusateurs anonymes, ne mentionnant trois noms : Phee, Barclay et Cook, conseillers adjoints au secrétaire d’Etat.
 
Dès la publication de l’article trois caciques démocrates, le sénateur Bob Mendez et les représentants Eliot Engel et Elijah Cummings adressèrent une lettre au Secrétaire d’Etat Mike Pompeo, exigeant de lui une enquête sur Mari Stull et son prétendu contrôle abusif. Ce qui fut fait.
 
Cette cabale a amené plusieurs fonctionnaires à estimer que la réunion en question était destinée précisément à récupérer des munitions destinées à fuiter vers Foreign Policy. Plusieurs d’entre eux, présents au déjeuner de travail, envisagent aujourd’hui de porter plainte contre Moly Phee pour les avoir cités et les avoir présentés comme contradicteurs de Stull.
 

Des cabales de l’Etat profond pour « griller » des fonctionnaires nommés par Trump

 
Cet épisode est emblématique des cabales par fuites organisées montées par quelques hauts gradés de l’Etat profond pour « griller » un fonctionnaire nommé par Donald Trump dans une administration, le bureau des Organisations internationales, qui a affiché quelques résultats dans l’application de la diplomatie du président : priorité au bilatéralisme et émancipation au moins partielle des organismes supranationaux qui ne rendent aucun compte aux peuples. Des fuites de ce type sont devenues monnaie courante depuis que Donald Trump est arrivé aux affaires.
 
La plupart des acteurs de l’Etat profond – groupe informel de hauts fonctionnaires issus de l’administration Obama, de Républicains opposés à Trump et une bonne proportion des 2,8 millions de fonctionnaires de carrière travaillant dans la bureaucratie fédérale –, ont jusqu’ici comploté en toute impunité. Ils restent anonymes, comme l’auteur d’un récent article venimeux publié par le New York Times, et cherchent à déconsidérer les fonctionnaires nommés par le président. La manœuvre du Bureau des organisations internationales, dénoncée dans un article exclusif de Breitbart News, n’est qu’un des exemples les plus édifiants.
 
Il se trouve qu’après l’affaire Stull, d’autres « révélations » se sont succédé, à un rythme de plus en plus élevé. Le 2 août, un autre papier de Foreign Policy dénonçait le fait que Mari Stull eût demandé à l’administration de lui fournir des éléments – sans les retenir tous – pour contester le rapport de l’ONU qui affirmait que 40 millions d’Américains étaient pauvres et que plus de 5 millions vivaient dans des « conditions dignes du Tiers-monde ». L’article affirmait aussi que Stull avait « tourné en dérision » les affirmations du rapport, pour avoir écrit dans un courriel ironique que ses propres adolescents « étaient perdus, vivant désormais hors de la protection de l’Etat-providence de leur maman ».
 

Une cabale préparée de longue date au Département d’Etat : Hook avant Stull

 
Citons aussi Politico, qui le 22 août révélait que l’inspecteur général du Département d’Etat avait lancé une enquête sur un autre haut fonctionnaire nommé par Donald Trump, Brian Hook, comme sur Mari Stull : pour représailles à motivations politiques sur des fonctionnaires de carrière. Signe qu’il s’agit d’une cabale préparée de longue date, l’enquête sur Hook fut lancée avant la nomination de Stull.
 
La contre-enquête de Breitbart fournit une série impressionnante de manœuvres qui utilisent tous les prétextes possibles pour paralyser les quelques cadres nommés par Donald Trump. Actuellement, Moley et Stull sont les deux seuls hauts fonctionnaires nommés par l’actuel président dans un Bureau des organisations internationales qui compte 500 employés. L’Etat profond, que le premier Secrétaire d’Etat de Trump, Rex Tillerson, n’a en rien désarmé en reconduisant quantité de hauts fonctionnaires nommés par Obama, se pose en organisme d’inspiration totalitaire qui agit en fonction de ses seules utopies globalistes propres.
 

Matthieu Lenoir