Marie Sopes International : l’avortement est un bien !

Marie Sopes International
 
Marisol Touraine a déclaré récemment que l’avortement est un « droit fondamental » des femmes. Elle rejoint là une tendance mondiale. Pour de nombreuses associations, telle Marie Sopes International et institutions, telle l’ONU désormais, l’avortement est un bien.
Le site du Bureau de la coordination des Affaires humanitaires des Nations unies (IRIN) publie ainsi un article glorifiant la dépénalisation de l’avortement en Ethiopie dans les « cas-limite ». Le journaliste se félicite de l’« impact majeur sur la vie des filles et des mères » de cette loi de 2005.
Les grandes villes d’Ethiopie disposent désormais de cliniques où l’on avorte « légalement » à tour de bras – aucune preuve de viol n’est demandée aux femmes qui invoquent ce motif. Les antennes de l’organisation pro-avortement Marie Stopes International bénéficient dans l’article de la présentation la plus élogieuse pour leur aide aux mères et aux nouveau-nés. MSI est l’un des principaux pourvoyeurs d’avortements au monde.
On n’échappe pas au couplet sur la compatibilité entre convictions religieuses et pratique de l’« IVG » : « Du point de vue de la religion, c’est interdit. Ma religion elle-même l’interdit. Mais pour moi, en tant qu’être humain, j’accepte le fait qu’il est nécessaire », assure un dirigeant local d’une clinique associée à Marie Stopes. La religion de l’homme l’emporte sur celle de Dieu.
C’est toute la rhétorique des activistes pro-avortement des agences des Nations unies. L’IRIN a beau préciser que « cet article ne reflète pas nécessairement les vues des Nations unies », elles y sont bien.
L’autre déclaration révélatrice nous vient des Etats-Unis. Une militante pro-avortement citée par CNS news, Sunsara Taylor, déclarait le 6 août sur Acronym TV : « L’avortement n’est pas un meurtre. C’est un choix parfaitement responsable de la part d’une femme qui tombe enceinte et ne veut pas avoir d’enfant. C’est une décision géniale. Elle ne devrait pas être rare. Elle devrait être aussi banale que possible. »
Il est intéressant de noter que ces discours invoquent le plus souvent, au-delà de l’aide compassionnelle aux femmes, la lutte pour l’égalité hommes-femmes et la dénonciation du patriarcat.