Dans la série « Pour une spiritualité globale par une propagande niaise », Matthieu Ricard, fils du journaliste Jean-François Revel, a été déclaré « homme le plus heureux » en 2004 par une équipe de chercheurs de l’université du Wisconsin, qui, en scannant son cerveau pendant qu’il était en méditation profonde, y a détecté une émission inégalée d’ondes gamma qui, selon le Guardian, sont associées au bien-être. CQFD. Depuis, il partage le secret de son bonheur et en vit confortablement. Ricard a laissé tomber la génétique qu’il avait apprise étudiant pour devenir moine bouddhiste tibétain (c’est lui qui traduit en français le Dalaï Lama). Il fait partie du Mind and Life Institute qui met en contact science et bouddhisme. Il est végétarien et condamne la consommation de viande animale sous le nom de zoocide. Il prêche l’altruisme. Il a condamné fermement les bouddhistes opposés aux Rohinga musulmans. Il est parfaitement conforme à la révolution en cours. Il a parlé un quart d’heure devant le forum de Davos pour expliquer qu’il suffit d’un quart d’heure par jour pour être heureux. Toutes ces niaiseries tièdes singeant la bonne volonté ont pour fonction de faire pencher le lecteur pas trop regardant vers un doux panthéisme à la guimauve.