Le mercredi 5 novembre, des campements de migrants ont été démantelés dans le XIXe arrondissement Paris entre les stations de métro Jaurès, Stalingrad et Porte de la Chapelle. Une source policière a précisé à l’AFP : « Environ trois cents personnes, issues majoritairement d’Afghanistan et de la Corne africaine, ont été recensées. » Il s’agissait essentiellement de jeunes hommes, et de quelques familles.
Au total, une cinquantaine de personnes ayant refusé toute assistance ont été « éloignées », et 221 migrants ont été pris en charge et évacués vers des logements temporaires en Ile-de-France ou en province. Trois cars ont été affrétés à destination de Besançon, Bourges et Toulouse.
Paul Alauzy, porte-parole de Médecins du monde, a déclaré : « On est proche de la 500e opération similaire depuis 2015, et ça ne fonctionne pas. Il y a des campements ici depuis 2022. Les gens continuent à vivre dans des conditions indignes. »
Evidemment : on importe les migrants de l’extérieur du pays à Paris, qu’on laisse se remplir, puis qu’on dévide en province. Et personne n’envisage de fermer le robinet…











