Italie, ONG, Herrou : un ministre turc pose la question morale des migrants et de l’immigration

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Par la voix d’Omer Celik, le ministre turc des affaires de l’union européenne, la question morale des migrants et de l’immigration, déjà esquissée par le pape François, se pose officiellement dans la politique internationale. Grâce à elle, les élites entendent forcer les peuples d’Europe à se laisser envahir.
 
Le système de communication et d’influence des élites mondialistes est international et réagit dans l’heure. C’est par son compte Twitter que le ministre turc Omer Celik a posé la question morale que suscite l’immigration, en s’appuyant sur Cédric Herrou : il s’est ému que « l’agriculteur français » ait été poursuivi et condamné à de la prison (avec sursis) pour avoir « aidé des migrants » (à passer illégalement une frontière). Le ministre a abondamment joué sur la compassion et l’indignation, en s’étonnant en outre que des personnes « distribuant de la nourriture aux migrants » aient été empêchées de le faire.
 

Le ministre turc reprend la rhétorique du pape sur les migrants

 
Il a également rappelé les mauvaises conditions de vie dans les camps de Calais et déploré globalement une « crise des valeurs ». C’est une injonction qu’il fait à l’Europe, elle « doit ouvrir des voies justes et sécurisées aux migrants au lieu de les discriminer, car ce n’est pas une question contre laquelle il faut lutter, mais qu’il faut gérer. L’Europe ne doit pas ériger des murs contre les migrants, mais des ponts, car c’est un examen humanitaire ».
 
Si l’on écarte l’imprécision du vocabulaire, sans doute due à la traduction, l’idée est claire, et les mots pour le dire rappellent invinciblement ceux du pape François. Celui-ci avait traité Donald Trump de « mauvais chrétien » pour son intention de construire un mur à la frontière des Etats-Unis, l’incitant à « bâtir des ponts ».
 

L’Italie entre la démagogie des ONG et l’erreur morale du pape

 
Le pape et les évêques d’Italie, transposant abusivement sur le plan politique la morale enseignée par le Christ aux individus, favorisent l’immigration massive au nom de « l’accueil ». Or l’Italie, pays de natalité zéro et d’immigration indéfinie, prend de plein fouet le choc des migrants, surtout depuis que les Occidentaux ont détruit l’Etat libyen en éliminant Kadhafi, ramenant le pays à l’état tribal, le rendant ainsi incapable de s’opposer au torrent de migrants économiques qui montent d’Afrique.
 
Dans ces circonstances, le peuple d’Italie supporte de moins en moins la démagogie de ses élites et l’erreur de ses pasteurs. Et il se pose la vraie question morale : ne serait-ce pas un mal, voire un crime, d’accueillir sans examen des millions de migrants qui n’ont nul droit à l’être et constituent un vrai danger pour les pays qui les reçoivent ?
 

Herrou et les ONG au centre d’un complexe humanitaro-politique

 
Cette question morale se pose avec d’autant plus d’acuité que les migrants commettent un grand nombre de crimes sexuels partout en Europe, enlaidissent les villes, transmettent des maladies infectieuses, et pèsent sur les comptes des nations au point de les mettre au bord de l’explosion sociale. Elle est encore aggravée par les récentes révélations qui établissent le lien entre ONG et passeurs dans un grand complexe humanitaro-businesso-idéologico-politique. Le peuple d’Italie commence à comprendre ce que les esprits lucides ont annoncé et dénoncé depuis trente ans, savoir que ce sont les élites mondialistes qui appellent et organisent l’immigration et l’invasion de l’Europe.
 

Passeurs et ONG : la morale de la mondialisation

 
Pour parer à ce réveil, à cette prise de conscience, certains gouvernements sont forcés de réagir. La Libye interdit aux navires des ONG de venir chercher des migrants sur ses côtes. Et le président du conseil italien Paolo Gentiloni a émis un code de bonne conduite des ONG. Après enquête policière, le navire Juventa affrété par l’ONG allemande Jugend Rettet, coupable de s’être abouché avec les passeurs et d’avoir été chercher des migrants jusque dans les eaux libyennes pour leur servir de taxi des mers, a été arraisonné.
Jugend Rettet et Médecins sans frontière ont refusé de signer le code de bonne conduite sous des prétextes fumeux. Et les ONG contre attaquent avec l’aide de l’Eglise en agitant la morale et la charité. Mario Giro, vice ministre des affaires étrangères d’Italie et ancien « expert » de la communauté gaucho mondialiste San Egidio a volé au secours des « extrémistes de l’humanitaire » qu’il juge « plus humains et plus chrétiens » que ceux qui les critiquent. Pour lui, comme pour le ministre turc Celik, on est en train d’instituer un « crime humanitaire », alors que les ONG pourraient apporter la réponse à la mondialisation du crime que portent les trafiquants, par « la mondialisation de l’aide ».
 

Le ministre turc pose aussi la question morale à l’islam

 
En posant la question morale et religieuse, les partisans de l’immigration indéfinie amènent ainsi à une solution mondialiste, c’est d’ailleurs le pourquoi de la mise en branle des migrants, et la boucle se trouve bouclée.
 
Par soucis d’efficacité, Celik pose la question morale aussi à l’islam, car « abandonner les opprimés, les laisser sans protection est inacceptable pour la mentalité musulmane ». Mais cette apparence d’honnêteté cache un double mensonge. D’abord les migrants ne sont nullement des opprimés, toutes les études convergent pour montrer que leurs motivations sont économiques. Ensuite, on sait que les pays d’islam n’accueillent pas massivement de migrants. Ici Celik a sorti son joker, affirmant que la Turquie faisait la fierté du monde à elle seule en accueillant des millions de migrants. Cela lui fait deux mensonges de plus, quand on prend garde à la responsabilité que la Turquie a prise dans la déstabilisation de la Syrie, et le chantage qu’elle fait peser sur l’Europe en menaçant de lâcher sur celle-ci le flot des migrants.
 

Le joker Hitler dissuade le peuple de traiter l’immigration à sa façon

 
L’imposture des donneurs de leçons est si grande, leur implication dans un plan de destruction de l’Europe et d’ouverture de toutes les frontières si évidente, qu’ils doivent employer tous les moyens pour tétaniser l’opinion et l’empêcher de voir clair. C’est pourquoi l’on a atteint le point Godwin. Pour les peuples d’Europe, la question morale des migrants serait vite réglée : à part quelques milliers, ce sont essentiellement des profiteurs, assortis de prédateurs et de délinquants qu’il est criminel et immoral d’acheminer vers notre continent, d’autant plus qu’il en meurt une partie en route et que le trafic profite à toutes sortes d’odieux personnages. Alors il devient urgent de tirer Hitler de sa poche revolver, et c’est ce qu’a fait le ministre turc Celik.
 

L’immigration viking due au refroidissement climatique ?

 
Il a vivement attaqué le ministre autrichien des affaires étrangères Sebastian Kurz, coupable d’avoir demandé que les migrants arrivant en Italie soient confinés sur une île. Et de déclarer : « En réponse, le maire de la localité a dit que ces propositions rappellent les nazis ». La politisation de la question morale est souveraine : elle permet au lobby de l’immigration de présenter le respect de la loi comme inhumain et pour tout dire « nazi ».
 
On voit l’importance de la grande ombre de l’histoire dans le débat idéologique et politique. A ce propos, une information « scientifique » vient aujourd’hui éclairer la question morale des migrants : un paléo-climatologiste de l’Université de William and Mary vient d’émettre l’hypothèse que les invasions normandes (fin VIIIème-début XIème siècle) seraient dues à un changement climatique. Pas un réchauffement, cette fois, un refroidissement. Depuis Montesquieu on a fait toutes sortes de théorie sur le climat et celle-ci n’est pas la dernière, elle est d’ailleurs intéressante, mais l’important est ailleurs : il est de justifier les mouvements de populations par le climat. Ne nous opposons donc pas à l’invasion de l’immigration, « migrants » compris. Et réjouissons nous qu’ils soient moins belliqueux que les Vikings !
 

Pauline Mille