Les médias du monde entier ont répété sans réserves l’information publiée par la NASA faisant état du « mois de juillet le plus chaud de l’histoire » du globe terrestre depuis que les statistiques sont relevées, soit une période de 135 ans. Ils ont omis – comme toujours – de préciser les indications de prudence fournies par la NASA et la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) sur les données utilisées pour arriver à cette conclusion, qui de leur propre aveu sont manipulées et incomplètes. C’est la méthodologie de recueil des données qui est principalement en cause, et qui aboutit à des résultats contredisant le relevé satellitaire des températures du globe, bien plus fiable.
Les statistiques de la NASA et de la NOAA fondées sur les données des satellites de la NASA elle-même – les Remote Sensing Systems (RSS) – et de ceux de l’Université de l’Alabama (UAH) contredisent elles-mêmes les allégations si largement diffusées de ces organismes étatiques américains.
Les données de la NASA elles-mêmes prouvent que le mois de juillet 2015 n’est pas le plus chaud de l’histoire
En fait, assure le chercheur en climatologie australien Jo Nova, les données permettent simplement de dire que ce mois de juillet 2015 a été moins chaud que celui de juillet 2014. « Nous disposons de bonnes données climatologiques depuis trente ans seulement ; les satellites nous disent tous que la pause est réelle, et que les températures estivales de juillet dernier ne brisent aucun record. Selon les données des satellites UAH et RSS, les températures moyennes de la basse troposphère en juillet 2014 étaient de 0,30 et 0,34°C : en juillet 2015, on arrive à 0,28°. Même juin 2015 a été plus chaud, avec 0,35°C et 0,39°C selon que l’on retient les données UAH ou RSS.
Cela n’a pas empêché les médias de crier à la catastrophe, certains allant jusqu’à affirmer que la planète n’avait pas eu aussi chaud depuis 4.000 ans, malgré l’absence totale de relevés. Si quelques-uns ont rappelé le rôle joué traditionnellement par El Niño, puissant phénomène naturel qui fait augmenter la température du Pacifique, la NOAA n’a même pas pris cette peine.
La NASA manipule les données par les méthodes de calcul et omet de rappeler les phénomènes naturels
Steven Goddard, climatosceptique de Real Climate Science, observe que la théorie du réchauffement exige que la basse troposphère se réchauffe plus vite que la surface de la terre. Que cela ne soit pas le cas n’a pas empêché les instances officielles de manipuler les données, alors qu’en réalité, le mois de juillet a été le 8e ou le 9e le plus chaud depuis 1979. Goddard relève aussi que le pourcentage de jours où les températures ont dépassé les 37,8° aux Etats-Unis a chuté de manière spectaculaire depuis les années 1930. La température estivale maximale moyenne du pays, selon les données officielles elles-mêmes, est de plus de 1° C inférieur en 2015 qu’en 1936. Or les données américaines sont les plus longues et les plus fiables de la planète ;
Cela n’a pas empêché plusieurs médias importants, tels CNN, d’affirmer que les Etats-Unis ont connu en 2015 leur mois de juillet le plus chaud : en fait c’est le 51e juillet le plus chaud depuis 1895. Goddard dénonce le propos « criminel » du gouvernement d’Obama qui publie ces statistiques alarmistes à des fins politiques « dans la meilleure tradition orwellienne » ; cela se constate en utilisant les données réelles rassemblées par les instances gouvernementales elles-mêmes.
Anne Dolhein
http://www.thenewamerican.com/tech/environment/item/21450-july-warmest-on-record-lie-debunked-by-nasa-data
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