Le mondialiste Soros promet un combat renouvelé contre « l’idéologie dominante » du nationalisme et déclare l’Europe « au bord de la rupture »

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C’est un Financial Times admiratif, presque attendri, qui a reçu les déclarations du milliardaire Georges Soros, à son domicile du nord de l’Etat de New York. Malgré ses 87 ans, le mondialiste est plus que jamais persuadé de son « bon » combat contre l’hydre du nationalisme qu’il voit vaincre ici et là, en Europe, et promet de funestes batailles… Ses Open Society Foundations (OSF) seront très visiblement au premier plan.
 

L’hydre du nationalisme se répand en Europe

 
C’est une petite révision que nous octroie le Financial Times (FT). Une révision émue du merveilleux système progressiste mondial qui se maintient contre vents et marées depuis presque quarante ans…
 
Pour le journal de centre-gauche, les Open Society Foundations (OSF) de Soros ont incarné l’espoir, l’optimisme même quant à l’expansion du modèle démocratique occidental, après la chute de l’Union soviétique. Mais aujourd’hui, le populisme et l’attractivité déclinante de l’agenda de gauche portent de sérieux coups de boutoir à la forteresse du milliardaire.
 
« C’est du déjà vu avec un grand changement – l’idéologie dominante dans le monde est maintenant le nationalisme, a déclaré Soros. C’est l’UE qui est au bord de la faillite. Et la Russie est maintenant le pouvoir résurgent, basé sur le nationalisme. » Une vision très dialectique…
 
Poutine, Soros ne le porte pas dans son cœur : Moscou a forcé l’OSF, en 2015, à quitter la Russie parce qu’elle mettait « en danger le système constitutionnel et la sécurité nationale » et a exhorté ses proches voisins, comme l’Ouzbékistan à faire de même. Quant à la Hongrie, la Pologne, la Macédoine, la Roumanie, tout le monde a de bonnes raisons de s’opposer à celui qui veut faire voler en éclats le cadre national.
 

Le mondialiste Soros, encore aux affaires pour cinq ans…

 
C’est la raison pour laquelle Soros, qui avait envisagé de liquider l’OSF, a promis d’en garder les manettes pour les cinq prochaines années, au moins, et y a transféré en octobre quelque 18 milliards de dollars de sa propre richesse – le montant total des transferts s’élève aujourd’hui à 32 milliards de dollars.
 
« Je pense que vous pouvez dire que je suis assez chanceux avec mes ennemis. Je me sens plus que prêt à me battre et à défendre ce qui est juste ».
 
Et qu’est-ce qui est « juste » selon Georges Soros ?! Comme le fait remarquer le magazine Breitbart, le concept est assez flou, suffisamment pour lui permettre de vastes marges de manœuvres. Dans l’émission américaine « 60 Minutes », en 1998, il se décrivait comme « une personne qui, à un moment donné, se livre à une activité amorale et le reste du temps essaie d’être moral ». Celui qui cassa la banque d’Angleterre en 1992, en vendant à découvert la livre sterling, continue ses assauts répétés contre les nations souveraines, en spéculant avec sa prétendue « philantropie ».
 

« Mais nous étions des partisans des combattants et c’était aussi pendant Maidan »

 
Soros a toujours nié les accusations dont il a fait l’objet, en particulier celles qui affirmaient que ses organisations étaient directement impliquées dans le renversement des gouvernements ukrainien, macédonien et géorgien, des « théories du complot émises par des critiques de droite », selon le Financial Times
 
Pourtant, il l’admet, lors de son entretien : « Nous n’avons pas participé aux combats – c’est contre nos lignes directrices et nos principes. Mais nous étions des partisans des combattants et c’était aussi pendant Maidan. » Le soutien en coulisses ne se contente pas d’applaudissements.
 
En Macédoine, le vice-président de l’organisation « Stop Operation Soros », Cvetin Chilimanov, a accusé l’OSF d’avoir organisé des manifestations dans les Balkans, pour faire effondrer le gouvernement de droite dirigé par le parti VMRO. En Roumanie, le chef du parti au pouvoir a vu la main de Soros dans des manifestations anti-corruption.
 
Pour le gouvernement hongrois, c’est Soros qui se trouve aussi derrière les plans de l’UE d’ouvrir les frontières du bloc à des millions de peuples du Moyen-Orient et d’Afrique par l’institutionnalisation des migrations massives. Le 9 janvier dernier, deux ONG de Hongrie et de Pologne proches de l’OSF, le Comité d’Helsinki hongrois et la Fondation Helsinki pour les droits de l’homme, ont exhorté l’UE à mettre en place à établir un « instrument de valeurs européennes » qui soutiendrait financièrement les ONG qui protègent les valeurs européennes dans les Etats membres… en bref un financement global centralisé qui puisse passer outre les lois nationales.
 

Le mondialisme : le nouveau, l’ultime libéralisme

 
Pour le FT, ces attaques venues d’Europe centrale et orientale sont des assauts contre le libéralisme. Et de citer une historienne juive, Anne Applebaum, selon laquelle, un milliardaire juif est un ennemi commode pour des dirigeants tels que le Hongrois Viktor Orban qui ne peut être ouvertement anti-UE ou anti-américain : « C’est un genre de message plus simple et plus ancien » !
 
Non, ce sont de simples défenses contre les méthodes invasives et idéologiques de l’OSF du milliardaire Soros, la « Death Star » comme l’appelle Breitbart. Active dans 140 pays, c’est une arme puissante, « un nouveau type d’acteur international » dit le FT, au service d’une vision archi libérale exclusivement mondialiste.
 
Et les priorités du nouveau président d’OSF, ancien directeur politique de la Maison-Blanche d’Obama, Patrick Gaspard, rentrent tout à fait dans ce merveilleux schéma.
 

Clémentine Jallais