Mark Thompson (“New York Times”) dénonce les prétentions de Mark Zuckerberg (Facebook) à régenter l’information et Georges Soros achète des actions du quotidien new-yorkais

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L’information sous haute pression. Le PDG du New York Times, Mark Thompson, vient d’infliger un camouflet aux géants de la Silicon Valley, mardi, en dénonçant la prétention de Mark Zuckerberg, patron de Facebook, de se poser en « rédacteur en chef du monde entier ». La zizanie semble donc régner au sein du petit monde des médias dominants, alors même que l’inévitable immigrationniste George Soros fait de l’entrisme au capital du grand quotidien new-yorkais, laissant planer un doute sur ce qui reste d’indépendance à ce dernier face aux camarillas du globalisme.
 
Récemment, Facebook a tenté de se réconcilier avec les médias de « l’établissement », favorisant par ses algorithmes les informations en provenance des sources les plus soumises au globalisme et à la gauche telles que CNN, et évinçant celles produites par les médias indépendants et alternatifs. Mais cela n’a pas suffi. Les organes dominants de la profession estiment que le géant des plateformes sociales prend trop de place et de pouvoir. Le marigot sent le sang.
 

« Nous subissons une menace directe », lance Mark Thompson, PDG du New York Times

 
« Nous subissons une menace directe », a tempêté Mark Thompson, « quand nous voyons Facebook établir un catalogue de fautes grâce à ses données sur les contenus extrémistes et haineux, ce qui revient à se poser en rédacteur en chef de l’édition numérique mondiale, accordant des priorités ou rejetant des contenus sur la base d’une notation de “crédibilité générale” du fournisseur d’information ». Thomson révèle que Mark Zuckerberg lui avait confié que le New York Times pouvait espérer « être très bien placé dans ce classement ». Mais le PDG du quotidien sait que rien n’indique qu’il en sera toujours ainsi. Le pouvoir est aveugle quand il est total.
 
« Le concept de notation de “crédibilité générale” des sources est tout simplement scandaleux », a asséné Thompson. Ce dernier ajoute : « La démocratie dépend pour partie sur la compétition libre entre plusieurs lignes éditoriales, sur l’opposition de jugements et d’opinions différentes. L’histoire démontre que les médias dominants ont souvent raison mais qu’assez souvent aussi les marginaux doivent être écoutés. » Tout en admettant que les nouveaux médias « peuvent bien sûr apporter de fausses nouvelles », il insiste sur le fait que « priver les citoyens de leur pouvoir de jugement » et « remplacer ce dernier par un algorithme de certification centralisé ne renforcera pas la démocratie mais l’endommagera un peu plus ».
 

Mark Thompson rejoint la constatation de Breitbart : Facebook prétend décider ce qu’il faut lire

 
Plutôt que de censurer les fausses nouvelles, Thompson suggère aux médias sociaux de « fournir aux gens suffisamment d’informations pour qu’ils se prononcent par eux-mêmes sur ce qui est crédible et sur ce qui ne l’est pas ». Le discours de Thompson rejoint ce que Breitbart, site pourtant à l’exact opposé politique du New York Times, a établi depuis longtemps : Facebook prétend édicter ce qui est « généralement crédible » dans les sources nouvelles et usurpe ainsi délibérément la souveraineté de leurs lecteurs. Les algorithmes de Facebook passent du rôle de compiler ce que les lecteurs « aiment » ou « suivent » à celui de décider de ce qu’ils devraient aimer ou suivre. Thompson lui-même dénonce des algorithmes « dont nous ne parvenons pas à comprendre complètement le processus de sélection éditoriale et de priorisation ». Le mentor de Mark Zuckerberg, Roger McNamee, avait confié à Breitbart que « laisser au lectorat » la liberté de décider ce qui est une fausse nouvelle était un erreur et que les usagers, jugés d’emblée incompétents, privilégiaient « la sensation sur le contenu ».
 

Le “New York Times” est menacé d’entrisme par George Soros

 
Reste que le New York Times, propriété de la famille historique Sulzberger (13 % de a maison mère) et du milliardaire mexicain et « philanthropiste » Carlos Slim (17 %), marqué au centre-gauche, est lui-même menacé par l’entrisme d’un des personnages les plus actifs dans la propagande globaliste, multiculturaliste et antinationale, George Soros. La société d’investissement du milliardaire financier et agitateur politique a acquis des actions de la New York Times Company pour trois millions de dollars, soit 126.400 actions, ou encore quelque 0,1 % du capital. Soros avait déjà acquis pour 470.000 dollars d’actions du journal en 2007. Certes, cette participation reste extrêmement minoritaire mais elle permet des manipulations de cours de bourse. Surtout, explique Dan Gainor du Media Research Center, « il serait naïf » de départir l’investissement de Soros de ses objectifs politiques car le milliardaire « manifeste depuis longtemps son influence et ses pressions financières grâce à toute une série d’opérations journalistiques telles que NPR ou ProPublica ». Gainor insiste : « Acheter des parts pour trois millions de dollars dans l’organe de gauche dominant aux Etats-Unis constitue une étape notable. »
 
George Soros avait investi 10,5 millions de dollars dans la campagne d’Hillary Clinton en 2016 et ne cache pas son obsession de renverser le président Donald Trump dont l’élection lui aurait fait perdre un milliard de dollars en Bourse. Depuis l’élection de Trump, Soros n’a cessé de financer, pour plus de 9 millions de dollars, les candidats de gauche aux postes de procureurs de districts (élus au suffrage universel aux Etats-Unis) pour influencer le système judiciaire en fonction de ses vues. A San Diego, il a versé 1,5 millions à la candidate démocrate Geneviève Jones-Wright, néanmoins battue. Dans sa Hongrie natale, Soros a été accusé de s’immiscer dans les affaires intérieures et de favoriser les politiques d’immigration incontrôlée pour déstabiliser les nations historiques de l’Europe, qu’il a de toute évidence en abomination.
 

Matthieu Lenoir