Obama et l’ONU ensemble contre les droits des parents

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Sous prétexte de combattre « la violence contre les enfants », l’administration Obama, des régimes socialistes et des agences variées de l’ONU ont rassemblé leurs forces pour spolier les parents de leurs droits. Cette initiative à l’échelle mondiale, qui vise entre autres à pénaliser la fessée, fait partie de la feuille de route onusienne 2030 sur le « développement durable ».
 
Au-delà de l’annonce officielle d’une volonté de « lutter contre la violence faite aux enfants » – qui pourrait s’en plaindre ? – le programme vise à s’assurer que les enfants soient élevés selon des critères onusiens stricts – et impensables il y a encore quelques années. Des opposants à ce programme font tout de même remarquer que l’ONU compte parmi les premiers violateurs des droits des enfants et que les parents, par comparaison, en sont au contraire les premiers défenseurs. En Côte d’Ivoire, occupée par les troupes de l’ONU en 2008, 8 filles mineures sur 10 d’une ville où stationnaient les soldats furent abusées sexuellement par eux. Et lorsque des lanceurs d’alerte font connaître de tels faits, ils sont impitoyablement pourchassés par l’ONU.
 

Des milliards de parents chrétiens, juifs ou musulmans dans le viseur de l’ONU

 
Le partenariat ONU-Obama déclare sur son site internet que « près d’un milliard d’enfants sont régulièrement soumis à des punitions physiques », ce qui signifie que des centaines de millions de parents, peut-être des milliards, qu’ils soient chrétiens, juifs ou musulmans, sont dans le viseur de l’ONU, qui reconnaît par ailleurs vouloir changer les opinions, comportements et traditions en particulier chez les enfants.
 
Pour mettre en place à l’échelle mondiale cette politique de spoliation des droits des parents, les agences de l’ONU et les gouvernements affiliés entendent pouvoir agir dans chaque maison, école, rue et sur le net. Par ailleurs, « les enfants et les jeunes femmes et jeunes hommes sont des agents de changement décisifs, et ils trouveront dans ces nouveaux buts une plateforme pour canaliser leurs capacités militantes infinies dans la création d’un nouveau monde… », explique l’accord onusien, promu notamment par Ban Ki-moon.
 

Le programme Obama-ONU prend pour exemple celui de la Suède qui bafoue les droits des parents

 
Pour culpabiliser les parents, une vidéo met en scène un Suédois qui milite contre la fessée qui déclare qu’il y a « d’autres façons d’élever ses enfants qu’en les battant ». En utilisant le mot « battant », il s’agit de mettre sur le même plan la violence parentale qui doit être légitimement combattue et la simple fessée, dans le but de faire avaler sa pénalisation. En Suède, où cet amalgame existe et où une simple tape sur la main peut amener des parents devant un juge, les experts ont pu mesurer les effets dévastateurs de cette politique. Aujourd’hui, le Gouvernement et les services sociaux y exercent un véritable monopole sur les enfants.
 
Sharon Slater, Présidente de Family Watch International, a mis en garde contre le programme de l’ONU, rappelant que les parents sont la principale protection des enfants : « Malheureusement, beaucoup d’initiatives pour combattre la violence en ignorent les vraies causes… Elles oublient que, par exemple, le mariage protège grandement les enfants (…) On parle toujours de la violence domestique, sans donner plus de précision… L’un des lieux les plus dangereux pour un enfant est celui où vit une mère cohabitant avec un homme qui n’est pas le père biologique de l’enfant. »
 
Sharon Slater déplore également la promotion d’une éducation sexuelle précoce chez l’enfant, dans laquelle les parents n’ont plus leur mot à dire. Aujourd’hui, explique-t-elle, « il faut protéger les droits des parents ! ».
 

Patrick Neuville