La dépendance aux jeux vidéos bientôt classée maladie mentale par l’OMS mais pas le « transgenrisme »

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Les compagnies pharmaceutiques et les psychologues et psychiatres peuvent déjà se frotter les mains : mise sous une pression « énorme » de la part de ses parties prenantes, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit d’ajouter « les troubles du jeux vidéo » dans la Classification internationale des maladies (CIM). Parallèlement, sans doute sous la pression d’autres lobbies, l’OMS va supprimer de cette liste le « transgenrisme ». La dépendance aux jeux vidéos sera donc une maladie mentale, mais se considérer du sexe opposé à celui « assigné » par sa paire de chromosomes XX ou XY ne sera plus reconnu par l’OMS comme trouble mental.
 

La classification des maladies de l’OMS sous l’influence des lobbies : ce qui valait pour la classification de l’homosexualité vaut aussi pour le « transgenrisme ».

 
La conséquence à terme, comme pour l’homosexualité retirée sous la pression du lobby LGBT de la liste des maladies mentales de l’American Psychiatric Association en 1973 (consécutivement à un vote, et non pas à des recherches scientifiques, et ce dans le but avoué de mettre fin à la stigmatisation des homosexuels) puis de la liste de l’OMS en 1990, c’est que les « transgenres » se verront refuser les soins dont ils ont besoin pour mieux s’accepter. Au contraire, la tendance dans les pays occidentaux est d’encourager à un stade de plus en plus précoce les enfants à suivre des traitements pour bloquer leur puberté et modifier leur apparence physique, malgré les répercussions bien connues que cela peut avoir, telle la fréquence plus élevée des suicides chez les « transgenres » et les « transsexuels » : 19 fois plus de morts par suicide chez les personnes dont le sexe reconnu est différent du sexe biologique, selon une étude de The New Atlantis citée par The New American. Pour l’homosexualité, la nouvelle mode est même d’interdire carrément les thérapies. Il pourrait en être un jour de même pour les thérapies en faveur des personnes souffrant de « troubles de l’identité de genre », c’est-à-dire de troubles de l’identité sexuelle appelés aujourd’hui « dysphorie de genre » dans la novlangue de l’idéologie du genre.
 

Si la dépendance aux jeux vidéos est une maladie mentale, un criminel joueur pourra-t-il être considéré comme responsable de ses actes ?

 
Inversement, les personnes qui abusent des jeux vidéos seront donc classées comme souffrant de troubles mentaux. Comme il s’agit prioritairement d’adolescents, cela va accroître l’impression de voir grandir une génération de personnes dérangées. Voilà qui s’ajoute au fait qu’aux Etats-Unis, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) considèrent, à partir de données recueillies entre 1994 et 2011, que 20 % des enfants américains souffrent de troubles mentaux… Le New American s’interroge aussi sur les répercussions de la nouvelle classification de l’OMS sur l’évaluation des comportements criminels. Car si des crimes sont commis par des personnes souffrant de troubles du jeu vidéo, pourront-elles être considérées comme responsables de leurs actes ?
 
Breitbart s’inquiète encore de l’instrumentalisation de la qualification des maladies mentales par les régimes non démocratiques. En classant ainsi la dépendance aux jeux vidéos, l’OMS ne risque-t-elle de justifier l’internement psychiatrique d’opposants au pouvoir en place qui auraient le malheur de s’adonner à ce type de jeux ?
 
Peut-être serait-il temps de revoir toute la classification internationale des maladies – notamment pour les maladies mentales – sous l’angle des sciences médicales et non pas en fonction de l’influence politique et financière auprès de l’OMS des différents groupes de pression et des parties prenantes de l’Organisation mondiale de la santé !
 

Olivier Bault