Lors de la dernière convention des Nations Unies pour la diversité biologique, 195 Etats ont signé un accord exhortant toutes les parties à mettre en place des systèmes d’évaluation des risques afin de réguler la diffusion d’organismes, composants ou produits résultant de techniques de biologie de synthèse et d’appliquer le principe de précaution. Un plan international de régulation de ces organismes est actuellement à l’étude sous l’égide de l’ONU.
Beaucoup de diplomates réunis à cette convention avaient pour instruction d’établir un moratoire complet sur la création d’organismes modifiés par la biologie de synthèse. Ils ont rencontré une forte opposition d’un petit groupe de pays : le Brésil, le Canada, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et le Royaume-Unis, abritant tous de grosses industries de biotechnologies.
Malgré les dangers unanimement reconnus de telles pratiques, l’accord prévoit donc de les réguler et non de les interdire…
Trois pays seulement n’ont pas signé cet accord : les Etats-Unis, Andorre et le Vatican.