Alors que les Nations-Unies et ses forces militaires de « maintien de la paix » cumulent toujours plus de pouvoir dans le monde, une coalition grandissante de dirigeants du monde entier cherche ouvertement à supprimer le droit de veto des cinq pays membres du Conseil de sécurité.
 
Les conséquences d’une telle décision ne sont jamais réellement évoquées, alors même qu’elles seraient absolument énormes pour la planète, puisqu’elle autoriserait les Nations Unies et ses membres à prendre des décisions sans risque de veto, notamment le déploiement des troupes de l’ONU…
 

A l’ONU, certains défendent un droit de veto limité

 
De façon assez ironique, les promoteurs de ce projet affirment que ce changement rendrait les Nations Unies plus « démocratiques », sans préciser que la voie d’un dictateur responsable de massacres de population pèserait le même poids dans les décisions qu’un chef d’Etat occidental…
 
Lors de la 69ème session de l’Assemblée générale de l’ONU à New-York, tous les membres ont jugé « urgent » une réforme de l’organisation.
Parmi les réformes, une attention toute particulière a été portée sur la capacité de l’ONU à prendre des décisions globales ou même de lancer des guerres sans risquer le veto d’un grand pays.
 
Des dizaines de chefs de gouvernements, parmi lesquels certains ont le pouvoir de poser un veto, ont notamment défendu un droit de veto limité, notamment en cas d’ « atrocités commises en masse ».
 
L’ONU tend structurellement à usurper toujours plus de pouvoir au profit d’un gouvernement, avec la complicité de certaines élites « nationales ».