Le nouvel accord donne aux autorités suédoises la possibilité d’accéder aux fichiers d’empreintes digitales établis au Maroc.
Actuellement, les migrants marocains qui demandent l’asile en Suède voient le plus souvent leur demande rejetée et ils sont nombreux à finir comme SDF ou à se lancer dans le crime organisé.
Leur identification permet à la fois de débusquer ceux qui mentent sur leur âge et d’organiser le retour au pays des migrants qui s’abritent derrière l’absence de documents d’identification.
Le taux de reconnaissance de l’identité des « réfugiés » marocains en Suède tournerait désormais autour des 75 %.
Par ailleurs, le gouvernement suédois se félicite de ce que le Maroc veuille prendre la responsabilité de ses propres citoyens.
Mais tout n’est pas réglé puisque, selon la police des frontières en Suède, il est « extrêmement difficile de mener à bien les expulsions » des membres de « ce groupe incroyablement exposé ».