Nouvel épisode dans la controverse sur la cause de la disparition des dinosaures.
 
On sait que les deux principales hypothèses, un astéroïde percutant la Terre et un changement climatique, sont agitées depuis des décennies sans qu’un début d’argumentation satisfaisante ne soit émis.
 
Cette fois, c’est une équipe de l’université d’Edimbourg sous la direction de Stephen Brusatte, un biologiste évolutionniste, naturellement, qui vient de publier une étude dans le dernier numéro de Biological Reviews. Pour  Brusatte, c’est certain, l’astéroïde Chicxulub, un monstre de dix kilomètres de diamètres, qui a percuté la Terre voilà soixante six millions d’années, est bien responsable de la mort de ces reptiles, par « une gigantesque malchance ».
 
Deux millions d’années avant, avant un épisode de réduction de leur diversité, les dinosaures s’en seraient sortis ; deux millions d’année après, ayant récupéré de cet épisode, ils s’en seraient sortis aussi. « Probablement ».
 
Et n’importe qui peut en dire autant dans sa baignoire. Les diplodocus de l’évolutionnisme peuvent occuper les médias sans frais avec ce genre d’hypothèses « probables ».