Après avoir promis de détruire ISIS, Obama avait affirmé qu’il comptait finalement en faire un problème « gérable ». De la même manière, le ministre des affaires étrangères australien Julie Bishop a déclaré que l’éradication d’ISIS était « impossible ».

Etant donnés les moyens de ces grandes puissances, il s’agit sans doute plus de la part des pays anglo-saxons d’une volonté de ne pas y parvenir que d’une impossibilité.

Le métropolite libanais syro-orthodoxe Théophile Georges Saliba a par ailleurs clairement affirmé que l’Europe et l’Amérique portaient une importante part de responsabilité dans les violences en Irak à cause d’une protection « lacunaire » des chrétiens et de leurs livraisons d’armes aux rebelles.
C’est sans doute la raison pour laquelle les pays arabes ont annoncé des actions conjointes contre les groupes islamistes, sans préciser qu’ils se mettraient sous le contrôle des Etats-Unis.
Une manière de prendre leurs distances avec le double-jeu américain dans la région.