Une pédiatre affirme que l’identité de genre commence à 18 mois

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La vidéo date de juin 2021, « mois de l’orgueil gay », mais elle vient seulement d’être déterrée par la chaîne Americaine Fox News, et mérite certes la publicité qui lui est donnée aujourd’hui. Elle présente une interview de la pédiatre Laurent T. Roth, maître de conférences à l’hôpital universitaire de médecine Montefiore/Albert Einstein dans le Bronx à New York. La jeune femme y affirme que la question du respect de l’identité de genre commence « dès avant la naissance » et que dès l’âge de 18 mois, certains enfants commencent à développer leur propre identité. Elle répondait aux questions d’une journaliste d’un média local, BronxNews.

Lauren T. Roth est connue pour son militantisme pro-« LGBTQ » ; elle est la co-présidente de l’Academic Pediatric Association, groupe de pression américain réunissant des médecins qui cherchent à faire mieux connaître les questions de « santé LGBTQ » dans le domaine pédiatrique, notamment à travers la formation de futurs pédiatres. L’hôpital où elle travaille correspond parfaitement à ses attentes dans ce domaine puisqu’il a été qualifié de « leader » dans les domaines de la conscientisation vis-à-vis de la santé LGBTQ, et de l’inclusion. Montefiore propose notamment des « Transwellness Centers » où les patients « transgenres et non- binaires » peuvent rencontrer des médecins et des travailleurs sociaux.

 

La pédiatre Lauren Roth travaille dans un hôpital spécialisé dans le « genre »

L’hôpital propose notamment des procédures de blocage de puberté aux pré-adolescents et s’est spécialisé dans la chirurgie dite « de transition ».

En d’autres termes, c’est ici que des jeunes qui n’ont pas encore traversé la période parfois houleuse de l’adolescence se voient proposer des traitements lourds pour leur donner l’illusion qu’ils ne sont plus ce qu’ils sont en réalité, des garçons ou des filles dont le sexe est irréversiblement inscrit dans leur ADN.

Les tragédies psychiques et physiques souvent liées à ces procédures sont bien réelles, mais elles restent moins graves que le déni de réalité que celles-ci mettent en œuvre, et qui est en même temps une révolte contre l’ordre de la création. « Homme et femme Il les créa », dit la Genèse – mais il est vrai que pour les idéologues du genre, c’est précisément l’existence de la loi naturelle donnée à l’homme pour son bien, et dont fait partie la réalité et la complémentarité des sexes qui est intolérable. Nous en sommes presque au stade où la simple affirmation de cette disposition naturelle des choses est considérée comme « transphobe ».

 

Etre à l’écoute du genre revendiqué par les enfants

Non contente de promouvoir la compréhension complice à l’égard des enfants qui s’interroge sur leur identité, le Dr Lauren Roth assure et qu’il faut être à l’écoute de l’affirmation de l’identité de genre des enfants qui savent à peine parler. En procédant ainsi, elle n’a fait l’objet ni de blâme ni de désaveu de la part de la hiérarchie de l’hôpital où elle travaille, et c’est peut-être cela le plus grave. Il est à la portée de n’importe qui de dire les choses les plus outrancières, et cela ne fait pas une nouvelle. Quand de telles aberrations ne provoquent plus aucune réaction ni rectification, c’est que le monde – en l’occurrence, le monde d’un hôpital de prestige reconnu pour la qualité de ses soins – les juge acceptables et même dignes d’être mises en œuvre.

Lauren Roth explique dans la vidéo que la question de l’identité de genre est « normale ». « Nous devons comprendre que le genre est un spectre. Il n’y a pas que des hommes et des femmes ; il y a un spectre de différents niveaux de masculinité et de féminité, et nous devons simplement soutenir et respecter toutes ces personnes », assure-t-elle.

Les jeunes enfants sont « gender expansive », dit Mme Roth, autrement dit, ils sont ouverts à tout et cela ne veut pas nécessairement dire qu’ils souffrent de « dysphorie de genre ». « Par exemple, un enfant assigné au sexe masculin à la naissance, qui aime jouer à la poupée et faire du ballet, n’est pas transgenre pour autant, il explore simplement la signification du genre pour lui, souvent à un âge très précoce. » Ouf !

 

Dès 18 mois, un enfant peut se croire fille ou garçon selon son gré

Mais ce soulagement est tout relatif : ayant souligné que les transgenres avérés ont souvent des taux de suicide et d’autres problèmes plus importants que les autres, elle plaide pour qu’on cesse de leur dire et de parler de ce qu’ils sont, dès avant la naissance.

« Honnêtement, cela commence à la naissance – voire avant – et je pense vraiment que nous devons essayer d’arrêter de tout mettre en rose et en bleu », a-t-elle affirmé, recommandant aux futurs parents d’arrêter d’organiser « une énorme fête de révélation du sexe de l’enfant » à naître.

Tout en acceptant que les parents puissent « être enthousiastes lorsqu’ils découvrent que leur bébé est d’un sexe spécifique », Mme Roth a néanmoins souligné qu’« il est très important de ne pas imposer toutes ces attentes à votre enfant », ajoutant :

« Vous savez, les tout-petits commencent à remarquer les différences physiques et à développer une identité de genre dès l’âge de 18 mois ou deux ans. Dès l’âge de trois ou quatre ans, ils peuvent parler de leur sexe, jouer à se déguiser, avoir ces rôles de genre établis. Si votre enfant a été assigné à un sexe masculin à la naissance et qu’il vous dit un jour qu’il veut porter une robe rose qui brille, au lieu de dire ce que beaucoup de gens disent, à savoir que les garçons ne portent pas de robes et que les filles en portent, dites quelque chose du genre : “Explique-moi pourquoi tu veux porter une robe aujourd’hui.” »

En ce qui concerne les jouets, Roth suggère de « leur donner tout ce qu’ils veulent et de les laisser jouer avec ce qu’ils veulent » (ce qui n’a jamais fait qu’un garçon soit une fille ou inversement, soit dit en passant).

Au fur et à mesure que les enfants grandissent, elle recommande de leur demander de décrire leur sexe, ou quelque chose d’aussi simple que « Lorsque je remplirai votre formulaire scolaire cette année, que veux-tu que je mette comme sexe ? »

C’est une guerre contre l’enfance, une guerre contre l’innocence. Mais plus encore, une guerre contre Dieu.

 

Jeanne Smits