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Les ours polaires ne sont pas en danger, affirment les scientifiques Susan Crockford et Mitchell Taylor, déchaînant les climato-alarmistes

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Les ours polaires, n’en dĂ©plaise aux climato-alarmistes qui font passer leur idĂ©ologie avant la rĂ©alitĂ©, prospèrent, et l’amincissement de la banquise supposĂ©ment causĂ©e par un « rĂ©chauffement global dĂ» Ă  l’activitĂ© humaine Â» ne les met aucunement en danger. C’est le constat Ă©tabli par Susan Crockford, expert en sciences polaires. De quoi susciter un tir de barrage de climato-alarmistes, attaques ad hominem Ă  la clĂ©. En tĂŞte, Judith Curry, une scientifique du climat, qui a qualifiĂ© dans Bioscience l’article de Susan Crockford « d’article le plus stupide que j’aie jamais vu publier Â». Le New York Times a abondĂ© dans ce sens dans un papier titrĂ© : « Les nĂ©gationnistes du changement climatique prĂ©tendent que les ours polaires vont bien. Les scientifiques dĂ©mentent Â». Pourtant, Susan Crockford a reçu l’appui du « pape Â» des ours polaires, le scientifique Mitchell Taylor.
 

Pour le New York Times, ce sont « les nĂ©gationnistes du climat Â» qui « manipulent les ours polaires Â»

 
L’introduction de l’article du New York Times dĂ©clare la guerre, larmoyant sur ces « animaux Ă  fourrure, au nez en forme de bouton Â» : « Au moment oĂą la science climatique sĂ©rieuse est sollicitĂ©e par les plus hautes autoritĂ©s gouvernementales, les nĂ©gationnistes du climat manipulent ces ours polaires charismatiques dans leur propre intĂ©rĂŞt, profitant de leur importance symbolique pour semer le doute sur les menaces du rĂ©chauffement global. Â» Le devenir de l’Ursus maritimus doit Ă  tout prix ĂŞtre le signe avant-coureur de la catastrophe planĂ©taire, elle-mĂŞme prĂ©texte Ă  la « disruption Â» technologique gĂ©nĂ©ratrice de gigantesques plus-values, et Ă  l’instauration d’une « gouvernance Â» mondiale technocratique et oligarchique. En ce sens, les Ă©tudes de Susan Crockford constituent une menace directe pour la doxa dominante et les intĂ©rĂŞts qui en dĂ©pendent.
 
Par son expertise, résumée par un article pour la Global Warming Policy Foundation, elle établit huit faits attestés.
 

Susan Crockford établit que la population des ours polaires est stable, voire a légèrement augmenté

 
Susan Crockford montre d’abord que le nombre des ours polaires est restĂ© stable, voire Ă  lĂ©gèrement augmentĂ© depuis 2005, malgrĂ© le fait que depuis 2007 l’épaisseur de la banquise estivale depuis 2007 ait diminuĂ© Ă  des niveaux qui n’étaient attendus que pour le milieu du siècle. La baisse de 67 % du nombre d’ours polaires annoncĂ©e par les prĂ©visionnistes n’a pas eu lieu. Les nombreuses proies et une surface de banquise suffisante au printemps et au dĂ©but de l’étĂ© depuis 2007 peuvent expliquer que le nombre d’ours polaires n’ait pas diminuĂ©, contrairement Ă  ce qui avait Ă©tĂ© estimĂ©.
 
Susan Crockford Ă©tablit ensuite plusieurs autres points. Elle constate que l’évolution de l’habitat depuis 1979 a surtout concernĂ© les ours polaires de la mer de Barents, bien moins ceux du sud de la Baie d’Hudson. « Pour ce que je sais, le record Ă  la baisse de l’extension de la banquise Ă©tabli en mars 2017 n’a pas eu d’impact sur la santĂ© des ours Â», ajoute-t-elle. Elle prĂ©cise que si quelques Ă©tudes ont montrĂ© que le poids des ours Ă©tait moins Ă©levĂ© que dans les annĂ©es 1980, « aucune ne montre une hausse du nombre d’individus morts de faim ou trop faibles pour se reproduire Â». Les derniers rapports montrent que les ours de la mer de Beaufort mĂ©ridionale ont eu du mal Ă  trouver des proies entre 2014 et 2016, et suggèrent que l’épaississement de la banquise qui a impactĂ© la rĂ©gion chaque dĂ©cennie depuis les annĂ©es 1960 s’est poursuivi malgrĂ© sa rĂ©duction de la couche de glace en Ă©tĂ©.
 
Susan Crockford ajoute que les analyses ADN dĂ©mentent toute hybridation avec des grizzlys. Elle conclut que les articles alarmistes au sujet des ours polaires constituent des nouvelles Ă  sensation Ă©trangères aux observations scientifiques, « tentative destinĂ©e Ă  restaurer l’image de cette icone dĂ©chue du rĂ©chauffement global Â».
 

Mitchell Taylor, qui a étudié les ours polaires depuis 1978, appuie Susan Crockford contre les climato-alarmistes

 
Il existe probablement une seule personne au monde qui en sait plus sur les ours polaires que Susan Crockford, c’est Mitchell Taylor, qui Ă©tudie ces animaux depuis 1978. Or son opinion sur ce violent dĂ©bat mĂ©rite d’être rapportĂ©e. Voici des extraits de son verdict : « Il est devenu très difficile de parler des ours polaires depuis qu’ils sont devenus des icĂ´nes victimes du changement climatique. L’information est passĂ©e derrière le devoir missionnaire de nombreux acteurs qui auparavant Ă©taient d’abord investis dans la recherche et la gestion des ours polaires. Or leur devoir missionnaire consiste dĂ©sormais Ă  sauver la planète en sauvant les ours polaires, rien de moins. Or, paradoxalement, le principal obstacle Ă  leur croisade est… l’ours polaire lui-mĂŞme Â».
 
Mitchell Taylor pose le vĂ©ritable enjeu scientifique en remarquant que « le vrai sujet d’étude, c’est l’efficacitĂ© avec laquelle les ours polaires se sont adaptĂ©s pour remĂ©dier aux effets dĂ©mographiques de la rĂ©duction de la banquise Â». Il relève ainsi qu’en rĂ©trospective, « ce n’est pas tellement surprenant du fait que l’ours polaire est prĂ©sent dans ces rĂ©gions depuis le Pliocène (soit de -5,3 Ă  -2,5 millions d’annĂ©es), ce qui signifie qu’il a survĂ©cu non seulement pendant les pĂ©riodes de glaciations mais Ă  travers tous les cycles climatiques naturels glaciaires et interglaciaires Â».
 

Le véritable danger pour les ours polaires

 
Pour Taylor, la vraie menace est celle d’un manque de donnĂ©es solides, et elle provient du travestissement des Ă©tudes scientifiques « en exercices justifiant un programme préétabli… fĂ»t-il motivĂ© par une bonne cause Â».
 

Matthieu Lenoir