L’affaire a commencé avec le site de vente chinois Shein, sur lequel étaient en vente des « poupées sexuelles » aux traits enfantins. D’autres plateformes chinoises ont ensuite été épinglées : AliExpress, Temu et Wish. Quatre enquêtes ont donc été ouvertes lundi par le parquet de Paris sur les pratiques commerciales de ces sites.

Les deux premières enseignes font l’objet d’une enquête pour « diffusion de l’image ou la représentation d’un mineur présentant un caractère pornographique », et les quatre pour « diffusion de message violent, pornographique, ou contraire à la dignité accessible à un mineur ». Roland Lescure, ministre de l’Economie, a menacé Shein d’interdiction « en cas de récidive ».

Quentin Ruffat, porte-parole de Shein en France, a expliqué sur RMC que « Shein est un intermédiaire » et ne contrôle donc pas tout ce qui est vendu. Il promet des « garde-fous pour que ça n’arrive plus » : « Nous avons pris des mesures à la hauteur et avons été réactifs. »

La DGCCRF a publié un communiqué lundi dans lequel elle explique qu’« aucune mesure de filtrage ne limite efficacement l’accès à ces contenus pornographiques pour des mineurs ou des publics sensibles ».