Le sanctuaire de la Vierge des Fleurs dans le diocèse de Malaga en Espagne, a été retrouvé profané le 19 septembre au matin. C’est au cours de la nuit précédente que des vandales ont réussi à écarter les barreaux de fer d’une fenêtre de la sacristie pour pénétrer dans l’église conventuelle des Fleurs à côté de la petite ville d’Álora, où ils ont forcé le tabernacle, renversé les hosties consacrées à terre, et saisi un ciboire ainsi que le manteau de la statue de la Vierge à l’enfant vénérée en ce lieu, alors même que celle-ci est conservée dans une alcôve protégée par du verre trempé. Les malfaiteurs ont également emporté de petits bijoux et autres dons affectueusement laissés par les fidèles à la Vierge lors du pèlerinage du 8 septembre.
La profanation du sanctuaire de la Vierge des Fleurs, témoin de la haine anti-catholique
Le sanctuaire de la « Virgen de las Flores » fut fondé par Isabelle la Catholique. Le nom de Notre Dame sous ce vocable figure parmi les 150.000 références à la vie sur Terre emportée à bord de la sonde Persévérance de la NASA envoyée sur Mars en 2020, grâce à un sous-officier de l’Armée de l’Air espagnole, Francisco José Fernandez, membre de la confrérie du sanctuaire qui avait profité de la possibilité offerte par la NASA de suggérer des éléments à graver sur le disque dur destiné à rendre témoignage de la vie terrestre.
L’idée d’y inclure une référence à la Vierge Marie ouvrait l’initiative à la dimension céleste. Celle que les profanateurs d’Álora ont haineusement attaquée… dans un pays où la profanation a pu être érigée au rang de l’« art ».