Art contemporain : à Pampelune, une profanation eucharistique érigée au rang d’« art »

Art contemporain Pampelune profanation eucharistique
 
C’est l’ultime transgression. Dans la ville de Pampelune, où la mairie est tenue par les indépendantistes basques de Bildu, se tient une exposition comprenant des photographies d’un nommé Abel Azcona, mettant en scène des profanations eucharistiques. La municipalité parraine l’événement. Et on s’étonne que l’Occident qui ne respecte plus rien soit en proie à des calamités !
 
Le projet « Amén » a consisté, pour l’« artiste contemporain », à assister à 242 messes et à y communier. Il a gardé les hosties consacrées : 248 au total. (L’histoire ne dit pas s’il a communié dans la main.) Il s’est pris en photo. Puis il s’en est servi pour former le mot « Pederastia » sur le sol d’une galerie d’art. C’est cette « performance » qui sert de trame à l’exposition constituée par les photos du sacrilège, parmi d’autres œuvres rassemblées sous le titre « Enterrés », sur les fusillés de la Guerre d’Espagne. Vous ne voyez pas le rapport ? Il n’y en a pas, sinon à travers la haine de la religion et des religieux catholiques qui avait cours alors.
 

L’art contemporain obsédé par les profanations

 
Un plat rempli d’hosties était également exposé dans une salle municipale de la mairie de Pampelune, au milieu des photos. Consacrées ? On peut le craindre. En tout cas, c’est ce qu’Azcona laisse entendre, et il s’en vante. Au-delà de la volonté de choquer les catholiques, il y a clairement celle de dire sa haine de Jésus incarné, réellement présent sous les espèces du pain.
 
Quoi qu’il en soit, un visiteur anonyme a déjà sauvé les hosties en les emportant.
 
Un catholique ne peut imaginer pire atteinte au sacré. C’est Notre-Seigneur Lui-même qui est l’objet de cette exécration ; et des chrétiens sont morts martyrs pour protéger le Saint Sacrement…
 
La plate-forme citoyenne espagnole HazteOir a lancé une pétition pour dénoncer « une des plus importantes attaques contre les croyances des catholiques qui se soient produite dans notre pays ces dernières années », accusant le maire d’utiliser l’argent de ceux qui l’ont élu pour s’en prendre à leurs droits. La pétition exige la fermeture immédiate de l’exposition.
 
Elle est également dirigée vers les autorités judiciaires.
 

A Pampelune, la haine antichrétienne subventionnée par la mairie

 
Comme en France, le blasphème n’est pas pénalisé en Espagne et le seul moyen judiciaire d’obtenir la cessation d’une telle agression, ou réparation, est d’apporter la preuve qu’elle porte atteinte aux droits des croyants.
 
Et comme en France, il ne se passe rien si les chrétiens ne se mobilisent pas : le ministère public n’a pas pris l’initiative de dénoncer cette odieuse profanation, pas même au nom de la défense des fidèles d’une religion qui demeure, malgré tout, au cœur de la culture espagnole. Sinon, pourquoi un « artiste » comme Azcona prendrait-il la peine d’en attaquer non seulement les symboles, mais la réalité la plus sacrée ?
 
Cet Abel Azcona, qui produit ses « œuvres » et performances en Espagne, en Colombie, en France, au Japon et dans de nombreux autres pays n’est pas la moitié d’un dérangé. Victime de maltraitances pendant l’enfance – semble-t-il –, il n’exorcise pas ses maux, il les met en scène, les revit, les ressasse, les aggrave.
 
Parmi ses projets artistiques, il recueille anonymement des photos de sexes féminins que chacun, et surtout chacune, peut envoyer sur son site ad hoc. Obsédé par le sang et les « fluides du corps », il a obtenu la reconnaissance de ses pairs et aujourd’hui, celle des autorités civiles qui en Espagne comme ailleurs, font la promotion de ce faux art de cour avec ses transgressions parfaitement codées.
 

Profanation de l’Eucharistie par Abel Azcona

 
La profanation des Saintes Espèces marque cependant un nouveau pas dans l’abject.
 
Le site infocatolica.com présente une photo de l’artiste, non pour le désigner à la haine des catholiques mais pour que les prêtres en prennent connaissance, histoire d’éviter de nouveaux vols d’hosties. Chose que les simples fidèles peuvent faire aussi, sans violence mais avec détermination.
 
Les Navarrais se demandent désormais si en laissant libre cours à Abel Azcona pour déverser sa haine de l’Eucharistie dans une salle municipale cédée en son temps par le diocèse, les autorités locales n’ont pas contrevenu aux termes du contrat. L’exposition se tient en effet dans le Monumento a los Caídos local, un sanctuaire évidemment catholique à l’origine aujourd’hui utilisé pour des présentations « artistiques. »
 
L’article de Luis Fernando Pérez Bustamante sur Infocatolica se termine sur trois mots : ¡¡Viva Cristo Rey!!
 
Vérité au-delà des Pyrénées, vérité en deçà.
 

Anne Dolhein