C’est le tweet que vient de publier Lord MacPherson, le responsable du Trésor britannique qui a participé à la mise en route de la planche à billets et du « QE ».
« Il faut des doses de plus en plus élevées pour atteindre l’euphorie. Et dans le même temps, les effets négatifs augmentent. Temps de passer à autre chose », ajoute-t-il.
Huit ans plus tard, on reste dans la même logique au Royaume-Uni, alors que selon diverses études, l’assouplissement quantitatif – un traitement de choc – a permis de maintenir la croissance et l’inflation au début de la crise mais produit aujourd’hui de plus en plus d’effets secondaires indésirables. Rien que l’an dernier, 435 milliards de livres ont été engagés alors même que le dispositif est critiqué. On l’accuse de favoriser ceux qui ont beaucoup d’actifs tout en sanctionnant les épargnants et ceux qui ont peu d’actifs.
Pendant ce temps, la Réserve fédérale américaine s’apprête à dérouler un nouveau programme de QE de 4.500 milliards de dollars. Un exemple que la Banque d’Angleterre ne devrait pas suivre.