Procédure judiciaire contre la NOAA pour truquage des données du « réchauffement climatique » – et un nouveau scandale

réchauffement climatique Procédure judiciaire contre NOAA truquage données
 
L’administration océanographique et atmosphérique nationale des Etats-Unis (NOAA) vient d’être assignée devant le tribunal du District de Columbia en vue de lui faire communiquer des documents relatifs à la collecte et à l’interprétation de ses relevés de données réclamés sans succès depuis octobre par la Chambre des représentants au titre du Freedom of Information Act. La procédure judiciaire a été engagée le 2 décembre dernier par « Judicial Watch », un organisme indépendant de veille sur les activités du gouvernement américain. La NOAA a réagi en commençant enfin à transmettre certains documents à la commission compétente de la Chambre depuis le 15 décembre dernier.
 
Les demandes concernent notamment les données qui ont permis à la NOAA de contester avec une rapidité surprenante les dernières études en date qui font état d’une « pause » du réchauffement depuis près de 19 ans.
 

Des données truquées pour démontrer l’existence d’un réchauffement climatique

 
En même temps que la NOAA tente de répondre à cette procédure judiciaire il apparaît qu’elle a pu présenter d’autres données fausses – par incompétence ou par tromperie, commente la presse. D’après une étude du météorologiste Anthony Watts, la NOAA a exagéré de 50 % les chiffres américains du supposé réchauffement climatique depuis 1979. Il apparaît en effet que les données collectées au niveau du sol par les stations météorologiques de la NOAA, et qui sont susceptibles de présenter de nombreuses erreurs systématiques, montrent une tendance de réchauffement alors que les relevés par satellite, beaucoup plus fiables, ne permettent de constater aucune augmentation de température au cours de ces 18 dernières années.
 
Aux termes de la citation à comparaître, NOAA aurait délibérément retenu les seules stations météorologiques dont les données vont dans le sens du réchauffement, en laissant de côté toutes celles qui ne corroborent pas ce point de vue. Les stations retenues sont les moins fiables en termes de relevés, selon la citation : elles sont situées dans un environnement urbain en mutation, au milieu de routes, d’aéroports ou de bâtiments construits depuis leur mise en place initiale. Ces modifications entraînent la création d’un « îlot de chaleur urbain », provoqué par le chauffage des bâtiments, la modification de l’écoulement et de l’évaporation des eaux pluviales et la présence d’asphalte et de béton, qui modifient les propriétés radiatives et réfléchissantes des sols.
 
Dans ces stations, les relevés de température les plus récents laissent constater une hausse de la température ambiante, mais sans que cela ne soit le fait d’une modification du climat ou du temps qu’il y fait. Ce sont pourtant ces relevés qui ont étayé la thèse du réchauffement climatique mise en avant par le l’organisme étatique, financé par le contribuable. Si on tient compte des relevés des stations météorologiques « non corrompues » par leur environnement, le niveau du réchauffement climatique aux Etats-Unis est inférieur de moitié à celui proclamé par la NOAA, selon Anthony Watts.
 

La procédure judiciaire contre la NOAA l’a conduite à commencer à lâcher des documents

 
Il est utile de rappeler que la NOAA, tout comme l’Institut Goddard d’études spatiales de la NASA, a longtemps été dirigée par de fervents tenants du catastrophisme climatique pour lesquels il ne fait absolument aucun doute que la planète se réchauffe depuis ces 30 dernières années, quitte à faire dire aux chiffres ce qu’ils s’obstinent à ne pas dire, en les « aidant » un peu. Il est d’ailleurs de notoriété publique, depuis 2007, qu’une réévaluation rétrospective d’ampleur a été pilotée du temps où le militant climato-catastrophiste James Hansen dirigeait le GISS de la NASA, de sorte que la tendance, observée par les capteurs terrestres américains, d’un refroidissement entre 1920 et 1999 s’est miraculeusement transformée en réchauffement.
 
Il aura fallu la perspicacité d’un blogueur canadien pour que la mise en évidence d’une erreur relevée sur des données de température de la période 2000-2006 n’oblige la NASA à revoir sa copie. On sait maintenant que l’année la plus chaude du XXe siècle aux Etats-Unis n’était pas 1998 comme initialement affirmé par la NASA, mais 1934 !
 

La NOAA trie parmi les relevés météorologiques

 
Malgré ces révélations, très peu de médias se sont attelés à dénoncer ce scandale de tricherie sur les chiffres : le Washington Times en fait partie. Il est vrai que la réticence des institutions officielles à fournir les documents demandés dans le cadre d’investigations est telle que seule une assignation en justice, menée par Judicial Watch au titre de la loi sur la liberté d’information, permet d’obtenir les pièces que l’administration Obama refuse de communiquer.
 
Y aurait-il là des données capables de faire voler en éclats la théorie du réchauffement anthropique ?
 
Il est vrai que l’obtention de subventions toujours plus importantes pour la soi-disant protection du climat, qui alimentant notamment le compte discrétionnaire de l’administration Obama à destination du Fonds vert pour le Climat, vaut bien quelques mensonges d’Etat…
 

Nicklas Pélès de Saint Phalle