Récidive de Merkel : sans consulter ses partenaires de l’UE, elle dit à l’ONU que l’Union européenne acceptera 40.000 réfugiés supplémentaires

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Angela Merkel veut que l’UE accueille 40.000 réfugiés supplémentaires en provenance du Moyen-Orient tous les ans. Pourtant, si l’on en croit la conversation du président américain Donald Trump avec le Premier ministre australien Malcolm Turnbull, qui a filtré dans la presse début août, Angela Merkel reconnaîtrait elle-même que sa décision prise en solitaire en 2015 de passer outre aux accords de Dublin en ouvrant les frontières de l’Allemagne aux « réfugiés » avait été une grave erreur. Pourtant encore, selon les aveux de l’allié du chancelier en Bavière, le ministre-président du land et chef de la CSU Horst Seehofer, il est impossible de rapatrier les 250.000 immigrants illégaux auxquels l’asile a déjà été refusé en Allemagne. « La question du rapatriement est une grande illusion en Allemagne », a expliqué le leader bavarois au journal Die Welt, « il est quasiment impossible de renvoyer les migrants une fois qu’ils sont dans le pays ».
 

L’ONU veut passer de 22.000 réfugiés de Syrie à 40.000 réfugiés du Moyen-Orient par an à relocaliser dans l’UE

 
Malgré cela, quand l’ONU souhaite amplifier son plan de relocalisation des réfugiés en Europe, Angela Merkel dit oui, assurant que l’Allemagne en prendra sa part, alors qu’elle exerce déjà des pressions, via Bruxelles, sur les pays d’Europe centrale et orientale pour qu’ils partagent le poids de sa désastreuse décision unilatérale de 2015. Jusqu’ici, 22.000 Syriens étaient concernés, mais, à partir de 2018, l’ONU voudrait répartir sur notre continent 40.000 réfugiés par an provenant d’un plus grand nombre de pays. Pour Merkel, ces 40.000 réfugiés supplémentaires ne représenteront pas un fardeau excessif pour « un continent comptant plus de 500 millions d’habitants ».
 
Ce plan de l’ONU est séparé de l’accord de redistribution UE-Turquie et aussi du plan de l’Union européenne, voté en septembre 2015, pour la relocalisation de 160.000 immigrants arrivés illégalement en Grèce et en Italie. C’est à ce plan européen que les pays du Groupe de Visegrád ont opposé, avec le soutien de plusieurs pays d’Europe centrale et orientale, un refus clair et net. Mais ils ne sont pas les seuls récalcitrants puisque sur ce total de 160.000 relocalisations, moins de 25.000 avaient été réalisées au mois de juillet 2017 alors que le plan de relocalisation arrive à expiration en septembre prochain.
 

L’accueil massif d’immigrants musulmans dans l’Union européenne alimente le terrorisme islamique, n’en déplaise à Mme Merkel

 
La déclaration d’Angela Merkel sur le soutien de son pays au nouveau plan de relocalisation de réfugiés du Moyen-Orient voulu par l’ONU intervient moins de deux semaines après la publication d’un rapport du groupe de réflexion conservateur américain Heritage Foundation qui montre que des réfugiés ou des demandeurs d’asile ont participé à 15 % des complots terroristes réalisés en Europe depuis 2014 (dont les très meurtriers attentats de Paris, de Bruxelles et de Berlin) et que plus de la moitié de ces complots terroristes impliquant des réfugiés ou des demandeurs d’asile ont eu lieu sur le sol allemand ! Quand on regarde les statistiques, la corrélation est d’ailleurs claire entre l’accueil massif d’immigrants clandestins à l’automne 2015 et la prolifération des projets terroristes : 11 attentats déjoués de 2000 à 2013, aucun en 2014, deux tentatives d’attentat en 2015 et 16 tentatives, pas toutes déjouées, en 2016. Si l’Allemagne représentait 5 % des projets d’attentats déjoués ou menés à bien en Europe en 2015, sa part est montée à 27 % en 2016 !
 
Cette présence de terroristes islamistes parmi les immigrants musulmans est une des raisons invoquées par les pays du Groupe de Visegrád quand ils refusent la relocalisation des « réfugiés », mais Mme Merkel semble quant à elle toujours dopée au célèbre médicament anti-stigmatisant Padamalgam, si prisé par les élites politico-médiatiques d’Europe occidentale.
 

Olivier Bault