Né à Smyrne, en Asie mineure (aujourd’hui Izmir, à l’ouest de la Turquie), vers 130, il fut touché dans sa jeunesse par les prédications de saint Polycarpe de Smyrne. Dans les années 160, il se rendit en Occident, à Lyon, en s’arrêtant au passage à Rome pour y parfaire sa formation.

A la fin des années 170, il échappa à une persécution des chrétiens à Lyon, et fut ensuite nommé évêque de Lyon, pour succéder à saint Pothin, mort en captivité. Théologien et écrivain prolifique, il rédigea un certain nombre de textes et de traités, notamment pour condamner les hérésies, telles que le gnosticisme. Il fut aussi en relation avec le pape saint Victor Ier au sujet de la date de la célébration de Pâques.

Irénée mourut en martyr à Lyon vers 202. Vénéré comme saint par l’Eglise depuis les temps les plus reculés, il fut proclamé Docteur de l’Eglise par le pape François le 21 janvier 2022.

Benoît XVI, dans son audience générale du 28 mars 2007, expliquait : « Irénée est avant tout un homme de foi et un Pasteur. Du bon Pasteur, il possède le sens de la mesure, la richesse de la doctrine, l’ardeur missionnaire. En tant qu’écrivain, il poursuit un double objectif : défendre la véritable doctrine des attaques des hérétiques, et exposer avec clarté les vérités de la foi. »