Une députée britannique, Sarah Champion, membre du Shadow Cabinet (le « gouvernement d’opposition ») de Jeremy Corbin en a été virée par celui-ci : elle a signé dans le Sun une tribune où elle évoquait des gangs pakistanais qui violent et exploitent des jeunes filles blanches.
Jeremy Corbyn était présenté dans les médias, à l’instigation de son équipe de communication, comme un politicien un peu différent des autres, aimé de sa base pour son franc parler. Il faut croire qu’il ne permet pas aux autres ce qu’il se permet, puisque, aux dires mêmes de son équipe, il vient d’exiger la démission de Sarah Champion pour un article qu’elle a écrit dans le quotidien populaire The Sun où elle dénonçait les méfaits de violeurs pakistanais dans sa circonscription de Roterham.
Corbyn rafle Sarah Champion dans une campagne anti-islamophobe
L’affaire tombe dans une campagne d’intimidation mondiale contre la liberté d’expression, dont on voit le développement monstrueux aux Etats-Unis. Au Royaume Uni, la députée travailliste Naz Shah vient d’écrire une lettre ouverte au Sun l’accusant d’islamophobie récurrente. Dans la foulée Corbyn a signé une pétition, expliquant sur Facebook : « Ces derniers temps, The Sun a publié des témoignages qui incitent à l’islamophobie et stigmatisent des communautés entières. C’est une erreur dangereuse qui doit être condamnée. »
Jeremy Corbyn englobe dans ces témoignages prétendument islamophobes la tribune de Sarah Champion, et c’est pourquoi il l’a virée de son Shadow Cabinet.
En Grande Bretagne des Pakistanais violent des jeunes blanches
Le papier commençait ainsi : « La Grande-Bretagne a un problème avec des Pakistanais britanniques qui violent et exploitent des jeunes filles blanches. Voilà. Je l’ai dit. Cela fait-il de moi une raciste ? (…) Depuis trop longtemps, nous avons ignoré la race de ces violeurs, et, pire, tenté de les couvrir. C’est fini. Ces gens sont des prédateurs et leur dénominateur commun est leur héritage ethnique. (…) Nous devons avoir des conversations d’adultes à ce sujet, même si elles sont désagréables, faute de quoi nous retrouverons la même situation dans les six mois ».
Corbyn a donc exigé la démission de Sarah Champion, qui s’est retirée à regret, en présentant ses « excuses pour un très mauvais choix de mots ». Une source proche de la députée assure que des « nuances » ont été retirées de son article, mais le Sun affirme que sa tribune, telle qu’elle a été publiée, « a été approuvée par son équipe » et qu’elle même l’avait jugée parfaite. Sa « seule objection » portait sur la photo d’accompagnement « pas flatteuse », elle avait proposé un choix de remplacement.
Virée pour avoir dit la vérité Sarah Champion s’excuse, Corbyn baisse la tête
Inutile d’épiloguer. Sarah Champion, connaissant bien une question qui empoisonne la vie de Roterham et de la Grande Bretagne, a été « très excitée » d’écrire la vérité. Puis comprenant sa faute, virée sous la pression du lobby « antiraciste », elle s’est excusée platement. Quant à Corbyn, il a été traité de « stalinien » par certains collègues travaillistes, attachés à l’idole britannique de la liberté d’expression. Trevor Philips, l’ancien président de la commission de l’égalité et des droits de l’homme a lancé : « Je suis absolument estomaqué, ce n’est pas le parti travailliste que je connais (…) Il n’est pas pensable de mettre la liberté d’expression en cause, cela ressemble à ce que nous appelions ici le centralisme démocratique, en d’autres termes le stalinisme ».
Non. Staline était le maître. Le pauvre Corbyn n’est que le gauleiter du mondialisme antiraciste, il a épuré sur ordre et sans enthousiasme son Shadow Cabinet. Même si le prix à payer est que d’autres Pakistanais violent d’autres jeunes filles blanches.