La Banque mondiale pense que c’est une bonne idée, puisque le coût de la collecte de données par satellite ne cesse de baisser et qu’il faudrait mettre celle-ci à profit pour combattre la pauvreté, suivre les changements environnementaux et stimuler la croissance économique.
Un programme conjoint avec l’Agence spatiale européenne (ESA) et d’autres entités a déjà été mis en place par la Banque mondiale : l’EO4SD est le programme spécifique européen qui recueille des données sur la qualité de l’eau et de l’air tout en surveillant l’utilisation des terres et des infrastructures. Evolution des forêts, potentiel pour les énergies renouvelables, emprise urbaine, niveau des récoltes, surveillance des infrastructures potentiellement dangereuses, tout est dans le viseur.
L’ONU est d’ailleurs en première ligne : au début du mois s’est tenue la septième session du comité d’experts de l’ONU sur la gestion globale de l’information géospatiale (UN-GGIM). Big Brother veille !