Partant du principe que la planète court de graves risques à cause du réchauffement climatique dans les prochaines décennies (ce qui est contredit par de nombreux scientifiques et par des mesures qui affirment qu’il n’y a aucun réchauffement depuis 18 ans), un comité de scientifiques américains sollicités par l’Académie américaine des Sciences a appelé le gouvernement à envisager le recours à la géo-ingénierie, en favorisant un axe de recherche très controversé qui prône l’intervention artificielle sur le climat pour en limiter le prétendu réchauffement.
Le rapport affirme qu’il est temps d’étudier et voire même de tenter l’expérience d’un refroidissement de la Terre en injectant de la pollution soufrée à haute altitude.
Des scientifiques recommandent aux Etats-Unis de modifier artificiellement le climat avec la géo-ingénierie
L’ambition de ces scientifiques est tout simplement de reconfigurer le climat planétaire en créant un nuage artificiel capable de combattre le réchauffement climatique. Ces technologies consistent à procéder à des injections d’aérosols dans la stratosphère et à permettre aux nuages marins de mieux réfléchir le flux solaire grâce à des particules de sel injectées en grande quantité.
Les chercheurs affirment que le procédé ne peut être mis en application immédiatement car il est trop risqué, mais assurent qu’il doit être examiné et même testé dans la nature, fût-ce à petite échelle.
Géo-ingénierie : des effets indésirables possibles, importants et dangereux
Ils y voient un moyen « rapide, efficace et relativement peu coûteux » de refroidir la Terre en reproduisant les effets naturels sur le climat des grandes éruptions volcaniques.
Les mêmes scientifiques, qui préconisent déjà des tests, reconnaissent dans ce rapport que l’on ne peut écarter la possibilité d’effets indésirables importants et dangereux et précisent qu’ils sont incapables d’en prévoir la nature.
Le rapport affirme qu’il faut développer la géo-ingénierie, mais précise toutefois qu’il serait « irrationnel et irresponsable » d’y recourir sans mettre en œuvre des mesures drastiques de réduction des émissions de CO2.
Ce rapport en deux volumes devrait désormais guider les agences fédérales dans le choix des recherches à financer dans le domaine puisque le comité était parrainé par l’Académie américaine des sciences, d’une part, mais également par les agences du renseignement, la NASA, l’Agence nationale océanique et atmosphérique ainsi que par le Ministère américain de l’Energie.