Ségolène Royal en guerre contre les minutes de silence

Ségolène Royal minutes silence
 

Après le meurtre de Nogent, le ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, à imposé une minute de silence dans tous les établissements scolaires du pays, hier jeudi 12 juin à midi. Une mesure dénoncée par l’ancien ministre de la Transition écologique et candidate malheureuse à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, qui ne rate pas une occasion de faire parler d’elle.

Elle a écrit sur X : « La responsabilité du monde des adultes c’est au contraire de protéger les enfants d’une projection dans un monde de violence, de leur donner de l’enthousiasme et une vision positive de la vie. Ont-ils pensé ceux qui ont inventé cette absurde minute de silence à l’effet catastrophique de ces drames sur les enfants et les adolescents déjà dépressifs ? »

L’idée de minute de silence est à bien des égards absurde ; c’est un rituel maçonnique substitué à la prière chrétienne. Mais la dénoncer au nom du « droit à l’insouciance » des enfants est pure folie. Comment ne pas se souvenir de la maxime attribuée à Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ? »