Pour diminuer le déficit de la Sécurité sociale, le gouvernement va réaliser de nouvelles économies sur la branche familles. Baisse des allocations pour la naissance, la garde d’enfants, et les adolescents. Et aussi réduction du congé parental pour les mères.
Sur les deux milliards que le gouvernement entend gagner pour réduire le déficit de la Sécurité sociale, près d’un tiers sera réalisé sur la branche familles. Certes, l’assurance-maladie devra supporter plus encore. Mais le pôle familles est assurément le plus sensible.
Réduction du congé maternel
La réduction du congé parental pour les mères passe particulièrement mal. A partir du deuxième enfant, les mères n’auront plus droit à deux ans et demi de congé comme aujourd’hui. La part de congé attribuée aux hommes devrait encore augmenter par rapport aux décisions prises au mois de juillet par la loi sur l’égalité de Najat Vallaud-Belkacem. Une égalité vue par le petit bout de la lorgnette, car elle ne s’est apparemment pas intéressée à la question de la grossesse…
Des économies contre la famille
Justification gouvernementale : « Trois ans, c’est trop long pour le retour à l’emploi. » Une attention qui sacrifie en réalité à l’idéologie, puisque le gouvernement s’est engagé à créer 275.000 places pour l’accueil des jeunes enfants d’ici à 2017. Plus la mère retravaillera vite, plus l’enfant quittera tôt le cocon familial, et plus les considérations idéologiques des ministres socialistes (et peut-être pas seulement) de l’Éducation dite nationale seront satisfaites.
Et qui supportera le coût de ces gardes, scolarisations et autres solutions collectives ? Le contribuable, bien entendu !