Vers des super-chevaux modifiés génétiquement aux Jeux Olympiques ?

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Altius, fortius, citius… Des scientifiques argentins espèrent modifier génétiquement et cloner des chevaux au moyen de la technologie CRISPr dès 2019, pour l’implantation dans des juments porteuses et, pourquoi pas, la participation aux compétitions sportives dans un avenir proche.
 
Ces chevaux génétiquement modifiés par stimulation du gène de la nystatine associé à la croissance musculaire devraient pourvoir sauter plus haut, courir plus loin, plus vite et plus longtemps…
 
La modification du génome permettrait, selon ces chercheurs, d’obtenir des résultats similaires à ceux du croisement ciblé, mais dans des délais beaucoup plus courts : la société Kheiron Biotech espère d’ailleurs que la nouvelle technique pourra être appliquée à d’autres espèces « à des fins multiples ».
 
La Fédération internationale des sports équestres (FEI) a levé en 2013 l’interdiction sur les chevaux clonés dans les compétitions après qu’une étude a établi qu’ils ne sont probablement pas favorisés sur le plan physique par rapport aux animaux élevés de manière traditionnelle.
 
Et ce d’autant que la progéniture de ces chevaux sera obtenue de manière habituelle, naturellement ou par insémination artificielle. Un porte-parole de la FEI a indiqué qu’aucune règle n’interdisait à l’heure actuelle la participation de chevaux génétiquement modifiés.