Le chef de l’opposition siamoise, Suthep Thaugsuban, appelle ses partisans à manifester jusqu’à renverser le gouvernement. Ici comme dans le cas de l’Ukraine, dans l’Egypte de Morsi, l’Algérie du Fis ou dans plusieurs pays d’Amérique du sud, les médias internationaux et les politiques occidentaux regardent la chose sans la condamner, sous prétexte de corruption ou d’élections insuffisamment contrôlées. Comme si la loi du nombre n’était plus la règle de la démocratie à venir·