Toubon, nouveau défenseur des droits, montre patte blanche

Toubon défenseur des droits, montre patte blanche

 

Après avoir été député de Paris, maire du XIIIème, ministre, puis député européen, Jacques Toubon avait présidé le conseil d’orientation de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration. Il avait même tenté de faire passer une loi interdisant de prononcer le mot race. En récompense, il est devenu hier Défenseur des droits, nommé fraternellement par la gauche.
 
Il s’est empressé de montrer patte blanche, reniant ses quelques prises de position d’ « homme de droite ».
Sur l’abolition de la peine de mort (qu’il n’avait pas votée), Toubon s’est dit « abolitionniste de raison et de cœur ». Sur la dépénalisation de l’homosexualité (qu’il avait combattue), il regrette ce « vote négatif ». Connu pour avoir soutenu l’amnistie des « commandos anti-IVG » en 1995, il confesse une « erreur »