Rod Neander, Canadien, la petite soixantaine, vient de rencontrer Tom Marshall, 30 ans, à Sheffield au Royaume-Uni. Le plus jeune, habitué des dons du sang, s’était inscrit sur un registre de donneurs de cellules souches et s’est révélé il y a quatre ans avoir le profil parfait pour tenter une thérapie pour un cancer du sang diagnostiqué en 2018 de type lymphome diffus à grandes cellules B sur le plus âgé. Après prélèvement des cellules souches en avril 2020, celles-ci ont été acheminées au Canada et la procédure a réussi et Neander a eu la vie sauve. Les deux hommes ont commencé à communiquer après la fin de la période d’anonymat obligatoire de deux ans mise en place par l’opérateur du registre, et le patient guéri a fini par traverser l’Atlantique pour rencontrer son bienfaiteur : moment émouvant, où les deux ont expliqué avoir ressenti comme l’existence de liens familiaux entre eux. La morale de cette histoire ? Les cellules souches adultes permettent des traitements réussis, alors que l’immorale recherche sur les cellules souches embryonnaires acquises au moyen de la destruction d’embryons reste toujours aussi inefficace en raison des problèmes d’immunité.