Les travaillistes anglais contre les pubs : au nom de l’islam

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Ceux qui ont lu L’auberge volante de G.K. Chesterton se rendent chaque jour davantage compte de ce que le monde imaginaire de ce roman, où le Royaume-Uni envahi par l’islam avait fini par traquer la bière et les pubs où on la boit en bonne compagnie, commence à ressembler à la réalité. Le chroniqueur Andrea Widburg le souligne dans The American Thinker, où il publiait à la mi-août ses réflexions sur cette tendance profonde de la politique du Labour : les travaillistes anglais en ont contre les pubs, et ce à cause de l’islam.

Alors que le nombre de musulmans croît chez les Anglais, les socialistes au pouvoir n’ont pas pour première préoccupation des motivations de santé publique. Ce n’est pas l’abus de la dive bouteille qui les dérange, « ils veulent contenter les musulmans » pour qui l’alcool est proscrit.

 

Les travaillistes anglais prêchent une certaine soumission à l’islam

Widburg – qui n’aime pas le goût de l’alcool à titre personnel – n’en reconnaît pas que les pubs et les tavernes si typiques de la culture anglaise sont des lieux où l’on se retrouve, où l’on noue des contacts, où se tissent les liens sociaux. Que l’on y boive une limonade ou une pinte. C’est une manière de vivre, une habitude multiséculaire. Et les musulmans sont contre l’alcool et, une fois bien établis dans un lieu, ne veulent voir personne en consommer. Le propre de l’islam est en effet de vouloir s’établir politiquement quand il en a la force ; puisqu’il veut l’établissement de la charia, idéalement pour tous.

Nourriture halal, arrêt des ventes d’alcool dans les quartiers à majorité musulmane, temps de piscine séparés pour les femmes, tout cela participe de cette réalité.

 

Les pubs et l’islam font mauvais ménage ? On interdira les pubs

Si le gouvernement travailliste n’a pas encore proposé de lois en ce sens, il adopte déjà cette culture de remplacement en ce qui concerne nombre de ses propres employés. Comme le rapporte The National Pulse :

« Le personnel du ministère de l’Intérieur britannique a reçu l’ordre de faire en sorte qu’un événement social sur deux soit organisé sans alcool, sur fond de souci d’inclusion. Selon certaines sources, les hauts fonctionnaires veulent s’assurer qu’“un événement social sur deux ne se déroule pas au pub”, à une époque où les musulmans – à qui il est interdit de boire de l’alcool – représentent une part de plus en plus importante de la population, en particulier à Londres et dans d’autres centres urbains.

« D’autres ministères, dont le ministère de la Culture, des Médias et des Sports (DCMS), ont également encouragé leur personnel à limiter la consommation d’alcool lors d’événements sociaux. Un collaborateur du DCMS a indiqué que lors des réunions de l’ensemble du personnel, les cadres supérieurs déconseillent systématiquement la consommation excessive d’alcool lors des grands rassemblements sociaux. »

On ne saurait bien sûr regretter que les autorités partent en guerre contre l’ivresse publique, mais cette bonne intention ne fait que masquer la soumission du gouvernement qui préfère promouvoir un changement culturel de taille plutôt que de demander à une population immigrée, récemment arrivée dans le pays, de faire avec les traditions locales qui sont en quelque sorte de droit coutumier pour les autochtones.

 

Anne Dolhein