Mercredi, un comité d’experts a présenté à l’Agence américaine des médicaments (FDA) une technique qui permettrait de concevoir un bébé par fécondation in vitro en utilisant les cellules et donc l’ADN de 3 parents.
Il s’agit donc de concevoir un embryon en utilisant les cellules de trois parents au lieu de deux dans une procréation médicalement assistée « normale ».
Le but ? Disposer d’un embryon exempt de défauts génétiques responsables de maladies héréditaires incurables transmises par la mère.
Comment ? En retirant les mitochondries (générateur d’énergie des cellules) de l’ovule « malade », et les remplacer par celles d’un ovule sain d’une donneuse avant de le féconder.
Des défauts qui peuvent être responsables de problèmes cardiaques graves, de dysfonctionnement au niveau du foie, de troubles neurologiques, de cécité ou encore de dystrophie musculaire.
Pour créer ainsi sur mesure des enfants toujours plus « parfaits », on conjugue manipulations génétiques, création d’un humain à partir de trois parents et eugénisme.
Un trio qui suscite encore heureusement controverse. La plupart des pays interdisent encore cette technique, dont les Etats-Unis.
Pour l’instant…