S’il faut en croire la presse mainstream – celle qui, globalement, soutient les objectifs mondialistes des grands de ce monde qui organisent, manipulent ou exploitent les grands événements directeurs en cours en vue de ce que Pauline Mille appelle dans ses chroniques « la révolution arc-en-ciel » – les pourparlers entre Donald Trump et Vladimir Poutine, sont prévus en Alaska le vendredi 15 août, où l’Eglise universelle fête l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie au Ciel.
Parfois il y a des ratés ou des contradictions : alors que la plupart des médias assurent que le président Zelensky se voit ainsi court-circuiter par un président américain prêt à vendre les intérêts de l’Ukraine à Moscou en servant les objectifs de la Russie, et que, quant à lui, il n’est prêt à rien lâcher, le Telegraph de Londres dit le contraire. Zelensky serait prêt selon cet article (évidemment repris avec gourmandise dans les médias du Kremlin) à donner à Poutine le contrôle de facto des territoires ukrainiens actuellement occupés par la Russie en échange de la fin des combats et d’une possibilité d’aller vers l’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN.
Tout cela sur fond de déclarations de Trump sur sa volonté d’obtenir un « deal » qui permette à l’Ukraine de récupérer une partie de son territoire, et de promesses de ne pas parler avec Poutine sans échanger ensuite avec Zelensky, sans oublier les leaders de l’UE qui se lamentent de leur mise à l’écart des pourparlers de paix…
Trump voit Poutine après l’avoir menacé
Il y a eu ces paroles, mais aussi des actes. Il n’est pas certain que Poutine ait accepté de revoir Trump pour la première fois depuis 2019 parce qu’il le considère comme favorable à ses ambitions de récupération du territoire ou de la sphère d’influence de l’ex-URSS. En permettant à son ex-Premier ministre, Dimitri Medvedev, aujourd’hui à la tête du Conseil de sécurité russe de brandir la menace nucléaire sur les réseaux sociaux (où aujourd’hui se joue le jeu public de la politique mondiale), Poutine n’avait peut-être pas imaginé que Trump partirait au quart de tour.
Donald Trump avait aussitôt annoncé que deux sous-marins nucléaires américains allaient être positionnés près de la Russie et menaçait celle-ci de sanctions renforcées si Poutine ne devait pas accepter un cessez-le-feu au plus tard au 8 août. Il est notable que ce dernier ait accepté le principe d’une rencontre précisément à cette date.
Le 6 août, Trump venait d’ailleurs, par décret présidentiel, d’imposer des droits de douane supplémentaires de 25 % à l’Inde au 27 août, pour punir celle-ci de son soutien effectif à la Russie via l’achat de pétrole dont elle revend, selon la Maison Blanche, une partie sur le marché mondial, court-circuitant ainsi les sanctions qui frappent Moscou au portefeuille. Le message était clairement exprimé : il s’agit de dissuader tout partenaire de la Russie d’en faire autant.
Alors, Trump est-il vraiment « au service » de Poutine ? Au-delà des fluctuations des prises de position somme toute normales de la part d’un négociateur – d’un faiseur de « deals » – de sa trempe, on peut en douter.
Une rencontre le jour de l’Assomption de la Vierge Marie : un signe ?
Mais ce qui frappe, c’est tout de même la date choisie pour la rencontre entre les deux chefs d’Etat. Lorsque Poutine aura traversé les quelques dizaines de kilomètres qui séparent les USA et la Russie pour rejoindre l’Alaska – en traversant la ligne internationale de changement de date qui passe par le détroit de Behring – il arrivera au lieu dont l’emplacement reste pour l’heure secret le 15 août, la fête mariale par excellence. Et il arrivera, quelque part, en infériorité face à Trump qui a dicté le tempo de cette réunion.
Serait-ce un signe du ciel, où Marie, Mère de Dieu, présente corps et âme, règne, couronnée, sur l’univers tout entier ? Sinon un signe, du moins un appel…
Trump parlera en ce jour avec Poutine, sans que nous puissions mesurer les intentions de l’un ou de l’autre ; mais n’oublions surtout pas que Poutine est l’héritier du système communiste qui repose essentiellement sur le mensonge dans sa praxis qui autorise et justifie tout ce qui sert la cause de la Révolution.
Mais Marie, elle, est Reine de la Paix. Elle seule peut obtenir à l’humanité cette paix qui sera scellée par le règne promis de son Cœur Immaculé sur notre monde brisé par la révolte contre Dieu. Et elle pourra le faire advenir en utilisant des instruments imparfaits… Mais non sans l’implication des serviteurs inutiles que nous sommes tous : il est l’heure de prier pour la paix, qui ne consiste pas seulement en la fin du fracas des armes, mais en la reconnaissance de la souveraineté de Dieu et de sa loi.