Les étudiants de l’université du Wisconsin devront suivre un stage de “compétence culturelle”

Université Wisconsin stage compétence culturelle
 
L’université du Wisconsin a annoncé vouloir inscrire à l’automne prochain un millier de nouveaux étudiants dans un stage de « compétence culturelle », pour un coût total compris entre 150.000 et 200.000 dollars, selon le Wisconsin State Journal. Cette annonce fait suite à un semestre de protestations estudiantines contre « des incidents à forte charge raciste à l’université Wisconsin-Madison dont les autorités disent qu’ils ont pu être causés davantage par l’ignorance que par la malice ».
 
Le stage abordera des sujets tels « l’identité, la culture et les micro-agressions ». Le State Journal définit le terme « micro-agressions » comme « des affronts apparemment mineurs et non-intentionnels qui contribuent à une atmosphère hostile envers les gens de couleur ».
 

Le stage de compétence culturelle deviendra obligatoire pour tous les étudiants

 
Bien que le stage pourra n’être proposé qu’à quelque 1.000 étudiants cet automne, il sera obligatoire pour tous les nouveaux étudiants dès l’année prochaine. L’histoire ne dit pas quel sera le coût d’un tel programme élargi à tous.
 
L’université du Wisconsin se penche également sur de cent suggestions émanant de personnes diverses en vue de l’amélioration du « climat racial » sur le campus, selon l’article. L’une des suggestions dont on parle le plus consisterait à installer un « journal du trône » au dos des portes des toilettes dans les lieux d’aisances des campus ainsi qu’au-dessus des urinoirs. Le message écrit concernerait la diversité raciale et culturelle sur les campus, et la nécessité avérée d’une plus grande sensibilité à ces questions.
 

Des effets pervers probables à l’université du Wisconsin

 
Les stages de « compétence culturelle » ne visent pas à autre chose qu’à culpabiliser à propos de broutilles – de l’aveu même des autorités, il s’agit de « micro-agressions ». Celles-ci sont évidemment montées en épingle pour justifier un discours antiraciste qui a pour but non de réduire des tensions plus ou moins avérées, mais de les entretenir, voire de les créer de toutes pièces, tout en endoctrinant les jeunes.
 
Pour les jeunes de couleur, les effets pervers sont évidents : considérés comme surprotégés, on pourra leur reprocher de bénéficier d’un traitement de faveur face à des « atteintes mineures et apparemment dans importance ». Pour les autres – les Blancs pour faire court – la chasse aux sorcières s’annonce active, chacun risquant d’être montré du doigt à la moindre incartade réelle ou supposée. En fin de compte, de tels endoctrinements sont susceptibles de jeter un froid dans les relations entre étudiants, inquiets à l’idée que leur moindres propos puissent être mal interprétés, tout en étendant le champ des intrusions étatiques et sociales dans les rapports humains.