C’est ce qu’affirme une étude de Loma Linda University Medical School, en Californie du Sud, après avoir mené quatre ans d’études dans cette région qui compte de nombreux Adventistes du septième jour qui considèrent la viande impure. Ils ont une longévité de 10 années supérieure à la moyenne des Américains, mais les hommes affichent une moyenne de 50 millions de spermatozoïdes par ml contre 70 millions pour les mangeurs de viande ; seul un tiers de spermatozoïdes étaient mobiles contre 60 % chez les mangeurs de viande.
 

Les phyto-œstrogènes du soja contre les spermatozoïdes

 
La recherche a porté sur les éventuelles déficiences en vitamines mais celles-ci ne seraient pas seules responsables. Sachant le lien entre régime et fertilité les chercheurs ont étudié celui des végétariens. Ceux-ci consomment beaucoup de soja en remplacement de la viande : « Il contient des phyto-œstrogènes dont les propriétés sont similaires à celles des œstrogènes féminines », souligne Eliza Orzylowska, obstétricienne qui a participé à l’étude.
 
« Pour les enfants qui ont grandi avec ces types de régime, cela a pu avoir un effet sur la qualité du sperme dès la puberté. C’est difficile de dire aux gens de ne pas être végétariens s’ils essaient de concevoir des enfants, mais je mettrais en garde contre le soja, au moins 74 jours auparavant : c’est le temps qu’il faut pour remplacer le sperme », a-t-elle précisé.
 
Car « si ces personnes ne sont pas infertiles, il est probable que les taux jouent un rôle dans la conception, spécialement chez les couples qui essaient de concevoir naturellement, à la manière vieux-jeu »…
 

Le régime végétarien victime des pesticides…

 
Parmi les déficiences, les chercheurs pointent le manque de vitamine B12. A quoi s’ajoute, selon une autre étude réalisée à Harvard, l’effet de la forte consommation de fruits et légumes parmi les végétariens – et donc de pesticides qui contrebalancent les excellents effets des anti-oxydants.