Nguyen Thanh Long, ancien ministre de la santé du Vietnam lors de l’épidémie de Covid-19, a été arrêté et conduit menotté début janvier au tribunal d’’Hanoï pour y être jugé avec une centaine de fonctionnaires et d’hommes d’affaire à propos de corruption dans les marchés de la santé, précisément dans l’attribution des contrats sur les tests de dépistage. Des pots de vins d’un montant de 34 millions de dollars auraient été versés par l’entreprise Viet A, qui a ainsi fournit aux hôpitaux des test à prix gonflées, ce qui aurait rapporté 172 millions de dollars à Viet A. Son PDG Pham Quoc Viet a déjà été condamné à 25 ans de réclusion, en même temps que trois très hauts fonctionnaires ont été condamnés à perpétuité et plusieurs autres à des peines de prison ferme. Cela contraste avec l’impunité de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui ne s’est toujours pas expliquée sur ses rapports avec Pfizer, alors qu’elle a engagé sans mandat l’Union européenne à commander pour 35 milliards d’’euros, et effacé tranquillement les SMS qu’elle avait échangés avec le patron de l’entreprise. L’UE serait-elle passée derrière le Vietnam en matière de démocratie ?