C’est ce qu’a demandé Elon Musk sur son propre réseau X au groupe Tata Motors qui a repris Jaguar et qui, pour marquer son passage à l’électrique haut de gamme dont le cœur de cible est le jeune riche bobo, a sorti un clip publicitaire arc-en-ciel en diable avec danseurs de toutes les couleurs et de cinquante nuances de genre – bien loin de l’image d’origine. Cette énième célébration du vivre ensemble séduira-t-elle l’acheteur ? Les précédents de Disney ou de la bière Budweiser devraient inciter les patrons de Bombay à la prudence. Mais Elon Musk a en fait posé la bonne question. La maxime Go woke, go broke, tournez woke, faites faillite, ne serait dissuasive que si le but était de gagner de l’argent – mais si le véritable objectif est de vendre une révolution spirituelle ?